Dimanche soir, à Sarcelles. Avec le passage à l'heure d'hiver dans l'Hexagone, la nuit est tombée tôt. L'avenue de la Division Leclerc, une départementale qui relie le sud et le nord de la ville, est éclairée par endroits par des lampadaires. Mais d'autres portions de route sont dans la pénombre. C'est dans une de ces zones sombres qu'un jeune conducteur a fauché Marie-Hélène, Marcelin, Max et Sonia le 29 octobre. Aucun n'a survécu.
Quatre jours après le drame, les détails sur le déroulé des évènements restent parcellaires. D'après nos informations, les quatre victimes, âgées de 31 à 66 ans, sont originaires des Antilles et de la Guyane.
Le chauffeur mis en examen
Arrêté et placé en garde à vue dès le soir de l'accident, le jeune chauffeur de 29 ans a été mis en examen pour homicides involontaires, a appris Le Parisien ce mercredi 1ᵉʳ novembre.
D'après le récit fait par la presse locale, une des personnes du groupe aurait fait un malaise sur la départementale. Max Bruno, un grand gaillard de 52 ans, tente alors de lui venir en aide, entouré des deux autres. Mais la situation est périlleuse. Et le suraccident est presque inévitable. Une Renault Twingo percute le groupe. Quand les secours arrivent, les victimes sont en arrêt cardiaque. Selon Le Parisien, le chauffeur n'était pas sous l'emprise de stupéfiants ni d'alcool.
Parmi les victimes, il y a donc Max Bruno, originaire de Guyane et footballeur amateur, dont le dernier club, le Guyane FC Paris nous a confirmé le décès. Au lendemain de l'accident, la Ligue de football guyanaise lui a rendu hommage.
Sonia Zigh, âgée de 31 ans, était, elle, d'origine antillaise et vivait à Sarcelles. Elle était maman d'une adolescente de 15 ans. Elle a aussi péri sous les roues de la Twingo. Une des autres victimes s'appelait Marie-Hélène et était originaire de la Guadeloupe. En ce qui concerne la dernière personne décédée, Marcelin, très peu d'informations ont circulé sur les réseaux sociaux.