Cocaïne, MDMA, ecstasy ou cannabis… Wilson Titus est soupçonné d’avoir dirigé un trafic de stupéfiant qui fournissait 130 clients réguliers. Lui et 7 autres personnes ont été mis en examen hier. Dans le sud, 7 personnes ont été aussi mises en examen dans une autre affaire de stupéfiants.
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Interpellés lundi matin, lors d’un vaste coup de filet de la police au Chaudron et dans plusieurs communes de l’île, les 8 suspects ont été mis en examen hier pour trafic de stupéfiants en bande organisée.
Selon les enquêteurs le réseau d’importation de vente de drogue démantelé était « très structuré ». Il y avait des revendeurs dans l’Est et l’Ouest de l’île. Mais Wilson Titus, le cerveau présumé de ce fameux réseau, n’a rien dit durant sa garde à vue qui a duré 4 jours… Rien non plus hier lors de son déferrement au Palais de Justice de Champ Fleuri.
Le mutisme du principal prévenu
« J’garde le silence » est la seule déclaration de Wilson Titus au cours de cette audience. Il a maintenu cette posture tout au long de ses 96 heures de garde à vue, puis lors de sa première audition devant le juge d’instruction hier.
En revanche son avocat a plaidé pendant quelques minutes, surtout pour regretter ne pas avoir eu accès au dossier complet. « Comment je pourrais vous répondre si je ne sais pas ce qu’on lui reproche. Je ne peux rien faire » a déploré Me Nicolas Normand.
Le procureur chargé des réquisitions a demandé le placement en détention de Wilson Titus pour éviter qu’il puisse communiquer avec ses complices présumés au cours de l’enquête. Mais surtout, pour éviter que des pressions soient exercées sur les autres mis en examens et les témoins.
Selon le représentant du ministère public durant la première nuit de sa garde à vue, Wilson Titus a tenté d’intimider ses comparses en leur demandant, depuis sa cellule, de se taire durant les interrogatoires. Le Dionysien de 41 ans a ensuite été transféré, chaque nuit, au commissariat du Chaudron. Et c’est à partir de ce moment-là qu’ils ont commencé à répondre aux questions des policiers.
Une autre affaire dans le sud
La garde à vue s'est achevée pour les 14 personnes interpellées mardi par les gendarmes à Saint-Denis, au Tampon, à Saint-Pierre et à Saint-Joseph. Les enquêteurs n'ont eu besoin que de 72 heures sur les 96 que leur permet la loi dans les affaires de stupéfiants.
Au final 7 personnes ont été mises en examen pour acquisition, transport, offre, cession de drogue. 4 ont été placées sous contrôle judiciaire par le juge des libertés et de la détention et 3 ont été placées en détention provisoire. Tous sont des hommes.
Il est à noter que peu d’informations ont filtré sur cette affaire.
Selon les enquêteurs le réseau d’importation de vente de drogue démantelé était « très structuré ». Il y avait des revendeurs dans l’Est et l’Ouest de l’île. Mais Wilson Titus, le cerveau présumé de ce fameux réseau, n’a rien dit durant sa garde à vue qui a duré 4 jours… Rien non plus hier lors de son déferrement au Palais de Justice de Champ Fleuri.
Le mutisme du principal prévenu
« J’garde le silence » est la seule déclaration de Wilson Titus au cours de cette audience. Il a maintenu cette posture tout au long de ses 96 heures de garde à vue, puis lors de sa première audition devant le juge d’instruction hier.
En revanche son avocat a plaidé pendant quelques minutes, surtout pour regretter ne pas avoir eu accès au dossier complet. « Comment je pourrais vous répondre si je ne sais pas ce qu’on lui reproche. Je ne peux rien faire » a déploré Me Nicolas Normand.
Le procureur chargé des réquisitions a demandé le placement en détention de Wilson Titus pour éviter qu’il puisse communiquer avec ses complices présumés au cours de l’enquête. Mais surtout, pour éviter que des pressions soient exercées sur les autres mis en examens et les témoins.
Selon le représentant du ministère public durant la première nuit de sa garde à vue, Wilson Titus a tenté d’intimider ses comparses en leur demandant, depuis sa cellule, de se taire durant les interrogatoires. Le Dionysien de 41 ans a ensuite été transféré, chaque nuit, au commissariat du Chaudron. Et c’est à partir de ce moment-là qu’ils ont commencé à répondre aux questions des policiers.
Une autre affaire dans le sud
La garde à vue s'est achevée pour les 14 personnes interpellées mardi par les gendarmes à Saint-Denis, au Tampon, à Saint-Pierre et à Saint-Joseph. Les enquêteurs n'ont eu besoin que de 72 heures sur les 96 que leur permet la loi dans les affaires de stupéfiants.
Au final 7 personnes ont été mises en examen pour acquisition, transport, offre, cession de drogue. 4 ont été placées sous contrôle judiciaire par le juge des libertés et de la détention et 3 ont été placées en détention provisoire. Tous sont des hommes.
Il est à noter que peu d’informations ont filtré sur cette affaire.