Avec le début de l'été austral et des conditions favorables à la prolifération des moustiques, le chikungunya refait son apparition. Ce vendredi 8 novembre, l'agence régionale de santé (ARS) confirme ainsi trois nouveaux cas : deux à Saint-Gilles, et un à l'Etang-Salé.
14 cas depuis août
Ce dernier cité se trouve être sans lien avec les cas précédents, la plupart situés à Saint-Gilles. Depuis le 23 août dernier, ce sont 14 cas qui ont été vérifiés par l'ARS.
12 cas rapportés à Saint-Gilles étaient regroupés en deux foyers (regroupements de cas), un dans le quartier des Aigrettes (7 cas) et l'autre à l'Ermitage (4 cas). Le treizième étant un cas isolé, sans lien avec les cas précédents.
"Circulation à bas bruit"
"Le nombre de cas reste peu élevé, mais les toris derniers cas ont été signalés après plusieurs semaines sans signalement : cette situation témoigne d'une circulation à bas bruit, qui doit tous nous mener à la plus grande prudence", avertit l'ARS.
Si les équipes de lutte anti-vectorielle de l'ARS et les services communaux ont été mobilisés dans les quartiers concernés pour éviter la propagation du virus, la population est encouragée à supprimer tout ce qui peut contenir de l'eau dans les jardins et les cours, à se protéger des piqûres de moustique et à consulter un médecin dès les premiers symptômes.
C'est la première fois depuis dix ans que des cas autochtones de chikungunya sont signalés à La Réunion, où le risque épidémique n'est plus à écarter.