Election Université de Mayotte : Aurélien Siri dément les accusations de Thomas Msaidié

Alors que l’élection du directeur de l’université a été reportée à une date ultérieure , les candidats déclarés se livrent une bataille sans merci. Le directeur actuel Aurélien Siri a décidé dans un communiqué de répondre aux attaques de son adversaire Thomas Msaidié
"En réponse aux accusations publiques de « malversations et de manigances » portées par Monsieur Thomas M’Saïdié le 28 octobre 2020 au journal du soir de Mayotte la 1ère à l’encontre de Madame Claire Golléty, Monsieur Frédéric Tupin, Monsieur Abal‐Kassim Cheik Ahamed et Monsieur Aurélien Siri, nous avons décidé de rédiger un démenti total et absolu !
Depuis le début de la campagne, Monsieur M’Saïdié a choisi délibérément de s’enfermer dans des attaques personnelles plutôt que de s’inscrire dans un débat démocratique.
Aussi, dès lors que nous sommes régulièrement insultés et diffamés, nous nous réservons désormais le droit d’agir en justice.
Monsieur Thomas M’Saïdié cherche à voler les élections en tentant de manipuler l’opinion publique
mahoraise en tenant constamment des propos agressifs, mensongers et diffamatoires.
Il affirme notamment que les élections auraient été annulées, à sa demande, par Le Recteur, alors que les textes précisent que le CUFR est un établissement autonome. On peut s’interroger sur l’objectif de cette affirmation parfaitement inexacte dès lors que Monsieur Thomas M’Saïdié est docteur en droit
et ne peut ignorer cette réglementation. Chacun constatera d’ailleurs que le Recteur de la Région Académique de Mayotte, conformément à ses missions et à ses engagements, reste parfaitement neutre et ne prend pas partie pour une
candidature ou pour une autre. Toutes ces provocations portent atteinte à la cohésion des personnels de l’établissement et nuisent à l’image et au fonctionnement du Centre Universitaire de Mayotte (CUFR), institution au service des étudiant(e)s et de la société mahoraise dans son ensemble. L’exercice de la démocratie doit désormais se consacrer, exclusivement, au débat d’idées dans le respect des personnes et des institutions."