Elections législatives 2024 : le meilleur des débats, spécial « petits » candidats

Les « petits » candidats ne manquent pas d’inspiration pour compenser leur manque de notoriété. Une inexpérience politique qui, associée au stress du direct , peut générer des situations cocasses. Ces extraits n’ont pas vocation à les tourner en dérision mais bien à rendre hommage à leur engagement dans une bataille électorale, où tout le monde ne part pas avec les mêmes armes.

 Celui qui chante sa profession de foi

Dans la 5e circonscription, Jean-Paul Limbé ( France libre) a choisi de détourner l’exercice imposé à l’ensemble des candidats : résumer son engagement une minute face caméra. Il propose une profession de foi aux airs de cantique.

•    Celui qui n’est pas vraiment candidat

La 3e circonscription se caractérise par la duplicité (plus ou moins assumée) des candidatures. Ainsi ils sont deux à défendre le programme du NFP , deux autres pour les idées du RN. Mais la double candidature la plus atypique c’est bien celle des deux prétendants sans étiquette : Monique Bénard et Antoine Fontaine. Le second ne dispose ni d’affiche, ni de bulletin de vote, son seul programme étant d’appeler à voter pour l’autre candidate.

•    Celle qui n’avait rien dit à sa famille

La dissolution de l’Assemblée nationale et la tenue d’élections législatives anticipées ont pris tout le monde de court. Pour être qualifié dans la course au palais Bourbon, il a fallu s’organiser dans un délai extrêmement restreint , ce qui a même surpris l’entourage de Nadine Mithra (SE) , candidate de la 1re circonscription.

•    Celui qui n’aime pas les « questions-piège »

Lors d’un débat, il arrive que certains candidats soient pris au dépourvu face aux questions du journaliste, ou alors peut-être est-ce le stress du direct qui désarçonne ?  Heureusement Richelain Catherine, candidat sans étiquette, de 7e circonscription a le sens de la formule.