Elections législatives 2024 : surenchères autour du salaire minimum qui grimpe à 2000 € !

Depuis le 1ᵉʳ janvier 2024, le montant brut du Smic est de 1 766,92 euros et de 1 398,70 euros pour le montant net.
Avec sa promesse de hausse du SMIC, le Nouveau Front Populaire a placé la question du pouvoir d’achat au cœur de la campagne électorale. Lors du débat de la 6e circonscription, les promesses ont fait bondir le salaire minimum de 43 % !

Réunion 1ère, seul média à organiser des débats entre les candidats de nos 7 circonscriptions, donnait ce jeudi 20 juin la parole aux prétendants au mandat remis en jeu dans la 6e circonscription. Des échanges où la proposition de hausse du SMIC a été décortiquée jusqu’à la surenchère.

Le Nouveau Front Populaire promet 1600 € 


Avec l’abrogation de la réforme des retraites c’est l’autre mesure phare du programme du Nouveau Front Populaire : le SMIC à 1600 € net (contre 1398,70 € actuellement). Mais comment la financer sans mettre en difficulté les petites entreprises ?
Le député sortant Frédéric Maillot(NFP) préconise d’alléger les charges sociales des TPE-PME et d’augmenter dans le même temps le niveau de prélèvement obligatoire des « grandes entreprises qui gagnent des millions et des millions » .Autre levier d’action, la chasse à la fraude fiscale qu’il chiffre à « 80 milliards d’euros par an ».

Mario Lechat fait monter les enchères à 1800 € 


Pharmacien à Sainte-Marie et actionnaire d’un conglomérat médiatique, c’est en sa qualité d’employeur que Mario Lechat ( DVD) propose une nouvelle méthode de financement du salaire minimum. Selon lui , le SMIC peut atteindre 1800 € net à la condition d’une double exonération : Mario Lechat souhaite « une exonération totale des charges sociales sur les bas salaires » et « une exonération fiscale sur les 400 euros supplémentaires ».

2000 €  sous conditions pour Lutte ouvrière


Si Didier Lombard (LO) place à la barre à 2000 € net c’est qu’il considère que c’est « une reconnaissance par rapport au coût réel de la vie ». Néanmoins le syndicaliste estime que cette augmentation ne doit pas se faire à n’importe quel prix. Pour Lutte ouvrière, supprimer les charges sociales revient à remettre en cause « le salaire différé ».
Celui qui permet de financer la prise en charge des accidents du travail , des arrêts maladies ou encore les retraites.