Emmanuel Macron appelle à un rassemblement pour défaire les "Extrêmes"

Le Président de la République Emmanuel Macron
Le Président français Emmanuel Macron a tenu une conférence de presse ce mercredi 12 juin, où il a appelé à un large "rassemblement" autour de sa majorité pour contrer La France insoumise et le Rassemblement National. Il justifie avec "gravité" la convocation d'élections législatives anticipées, les 30 juin et 7 juillet prochains.

Le 9 juin dernier, le Président de la République, Emmanuel Macron a annoncé la dissolution de l'Assemblée Nationale, une décision qui a surpris jusque dans son propre camp. Lors de sa conférence, il a expliqué que cette mesure visait à apporter une "clarification" politique, refusant l'idée de "donner les clés du pouvoir à l'extrême droite en 2027". Macron a affirmé que "le sursaut, c'est pour maintenant", afin de stopper l'ascension du RN vers le pouvoir.

“Le RN et LFI, deux blocs, deux extrême”

Le Président de la République Emmanuel Macron

Dans son discours, le locataire de l'Élysée a sévèrement critiqué le RN et La France insoumise, qualifiant ces deux mouvements de “deux blocs”, "deux extrêmes". Il a notamment accusé La France insoumise d' “antisémitisme” et d' “antiparlementarisme. Il a également pointé le RN pour ses positions ambiguës envers la Russie. 

Un appel à la Fédération et à l'action

Pour contrer ces menaces, Macron a proposé une "fédération de projets pour gouverner", appelant à des discussions avec d'autres formations politiques afin de bâtir des consensus. Il a également annoncé plusieurs mesures concrètes, telles que la suppression d'un échelon territorial, un grand débat sur la laïcité, le maintien de l'indexation des pensions de retraite sur l'inflation, l'interdiction des téléphones portables pour les enfants de moins de 11 ans, et la construction de huit nouveaux réacteurs nucléaires.

La France insoumise, conteste les propos d’Emmanuel Macron

Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise, a vivement réagi aux propos du Président de la République, l’accusant de "s'enfoncer dans la stratégie du chaos". Le Parti socialiste, quant à lui, a confirmé qu'un accord de principe avait été trouvé avec les autres partis de gauche pour les prochaines élections. Du côté des Républicains, un bureau exécutif a été convoqué pour exclure leur président Éric Ciotti, après son appel à une alliance avec le RN.

Une conférence de presse marque le début d'une campagne électorale intense et déterminante pour l'avenir politique de la France.