EN IMAGES. Le premier Urban Ride Fest réunit une cinquantaine de jeunes

Une cinquantaine d'enfants réunis au Urban Ride Fest 2024.
Une cinquantaine de jeunes amateurs de sports extrêmes se sont réunis au skatepark de Auae, samedi 15 juin pour de la première édition du Urban Ride Fest. L'occasion d'exprimer leurs talents et de réaliser leurs plus belles figures.

Mains sur le guidon, le regard au loin en attendant le top départ...l'un après l'autre, les jeunes riders s'élancent sur les rampes du skatepark de Auae, à l'entrée de Faaa.

Le jeune garçon tente ses plus belles figures en BMX.

L'Urban Ride Fest a rassemblé une cinquantaine d'amateurs de sports urbains, âgés de 7 à 16 ans, reconnaissables à leur t-shirt jaune imprimé spécialement pour l'événement.

Cette skateuse nous montre ses plus belles performances.

Sur leur vélo, leur trottinette ou leur carver, les enfants font crisser les pneus et montrent leurs plus belles figures aériennes.

Les amateurs de figures à vélo ont pu s'exprimer.

Équipés de tout l'attirail de sécurité — casque, coudières et genouillères —, les petits poussins prennent leur envol, sous les applaudissements de leurs parents, venus les admirer.  

Les parents avaient les yeux rivés sur leurs enfants.

"C'est une grosse compétition aujourd'hui pour nos riders. On est contents, on est fiers de lui" confie Florence, la maman du jeune Ethan. Déjà champion de Tahiti en trottinette freestyle kid, il se lance aujourd'hui dans le skate "histoire de sortir de sa zone de confort." Laurence a mis ses inquiétudes de côté pour laisser à son fils l'opportunité de vivre sa passion. "Je n'y pense plus, sinon je ne vais pas vivre ! (...) Petit à petit il va faire d'autres rides, comme ça, il voyage en même temps." 

À neuf ans, son fils s'entraîne deux à trois heures par jour et fait preuve d'une assurance à toute épreuve. "Je pense que je vais finir premier comme d'habitude. (...) Au début il y avait des gens qui gênaient...puis j'ai commencé à évoluer et maintenant c'est comme si je faisais du vélo" nous dit Ethan qui vise déjà les championnats du monde de trottinette. 

Mohea, du haut de ses 7 ans, n'a pas froid aux yeux !

Dans ces sports extrêmes, personne n'est à l’abri d'une chute. "Le plus dur, c'est d'arriver à se motiver et de ne pas se décourager. De se relever si tu tombes et essayer de recommencer et réussir" témoigne Titouan, 15 ans.

Titouan, 15 ans, en freestyle sur sa trottinette.

Après plusieurs grosses blessures, la peur n'est jamais bien loin. "Une fois, je me suis cassé le poignet, je me suis ouvert le menton plusieurs fois. C'est un sport à risque mais tu prends des précautions, normalement ça va" décrit Titouan. 

Les rideuses disent "cheese" !

Le papa de Mohea le sait aussi mieux que personne, puisque sa fille est une très grande sportive. Dans le freestyle depuis un an, la fillette de 7 ans et demi a déjà un titre en freesurf chez les kids et pratique également le triathlon. La petite Polynésienne aux cheveux bruns n'a pas froid aux yeux. "J'arrive à faire des snaps et descendre des grandes rampes" rétorque-t-elle.

Mohea, jeune rideuse de 7 ans et demi, dans les bras de son père Manutahi.

Cette toute première édition de l'Urban Ride Fest est pilotée par Stanley Tuairau, le président de l'association polynésienne des sports extrêmes. "L'événement d'aujourd'hui vise à mettre en avant les jeunes le sport et la santé. On met en avant nos disciplines, c'est-à-dire les sports urbains, sports de rue — aussi bien la trottinette que le BMX et le carver —. 32 enfants, et 28 de plus de 16 ans. On verra si tout va bien. (...) J'ai des amis qui m'aident et des bénévoles. C'est que de la joie" livre-t-il.