La part d'énergie renouvelable est en très légère progression dans la production globale d'énergie à la Réunion en 2018. C'est ce qui ressort du bilan présenté, hier, par l'observatoire Energie Réunion. Par ailleurs, la consommation électrique a sensiblement diminué sur plusieurs mois.
La Réunion est une véritable terre d’énergies. En effet, l’île dispose des conditions idéales pour l’exploitation des ressources énergétiques (photovoltaïque, hydroélectricité, centrale énergétique…). Et en 2018, le département peut se réjouir d’avoir augmenté sa production d’énergie propre : 36,5% de l’énergie totale de l’île étaient des énergies renouvelables. Un chiffre que EDF souhaite faire grimper à 50% d’ici 2020, et à 70% en 2023. Objectif : amener le département vers l’autonomie énergétique dans les années à venir.
36% d’énergie renouvelable à La Réunion contre 15% en métropole
Baisse de la production et de la consommation électrique
Depuis que le Bilan Energétique Régional (BER) existe, c’est la première fois que la production électrique diminue : -0,9% par rapport à 2017. Parallèlement, la consommation a, elle aussi, baissé. Les actions de maîtrise de la demande en énergie semblent de plus en plus porter ses fruits. Des efforts réalisés autant par les particuliers que par les entreprises, industriels et collectivités locales.
Le secteur du transport reste le plus gourmand en énergie
Se doter d’un chauffe-eau solaire permet d’économiser jusqu’à 40% du montant de sa facture d’électricité. Dans une île où le taux d’ensoleillement annuel est important, il paraissait évident qu’il fallait encourager l’équipement des logements en chauffe-eau solaire. Un levier incontestable pour économiser l’énergie et modérer la croissance de la demande en électricité. Un pari réussi par les différents acteurs engagés dans cette démarche (la Région, l’Ademe, la SPL, l’ADIL, EDF), puisqu’à l’heure du défi de la transition énergétique, 165 438 maisons (+6% en 2018) se sont dotées d’un chauffe-eau solaire. Ce qui permettrait d’éviter 248 GWh élec., c’est-à-dire la consommation de près de 70 000 foyers.