Identifiées comme des zones de "menace grave" par le BRGM, le Bureau de Recherche Géologique et Minière, la zone de Bélair et celle de Bovis à Petit-Bourg, ont été les premières à bénéficier de cette vaste opération de mise en sécurité des personnes et des biens. La menace est réelle : le risque d'effondrement de la falaise littoral. Rony Jean-Charles, directeur de l'Agence des 50 pas géométriques revient sur les différentes phases de ce chantier :
La première vague de destruction des bâtis menacés par l'érosion est lancée en septembre 2023. Aujourd'hui environ 75% de cette zone a été mise à l'abri même si quelques familles sont encore en danger, selon le maire de Petit-Bourg, David Nébor.
Précurseure pour la mise en sécurité de son littoral, la ville de Petit-Bourg devrait être prochainement rejointe dans cette initiative par 17 communes du département. Les zones déjà déconstruites vont quant à elles faire l'objet d'un programme de végétalisation.