Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve compte mettre en place cette mesure sur les routes "très accidentogènes".
Ce lundi 16 juin, Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, s'est prononcé en faveur d'une "expérimentation" de la limitation de la vitesse autorisée à 80 km/h au lieu de 90 km/h sur certaines routes "très accidentogènes".
A l'issue d'une réunion du Conseil national de la sécurité routière (CNSR), Bernard Cazeneuve a estimé que cette mesure "ne peut être envisagée que de façon expérimentale et sur des segments très accidentogènes. Il faut prendre le temps de la pédagogie". "Une mesure, quelle qu'elle soit, ne peut être bien appliquée que si elle est comprise", a-t-il ajouté.
Le ministre a précisé qu'il allait d'abord recevoir officiellement un rapport du CNSR, puis recevoir l'ensemble des parties intéressées au dossier, et enfin faire le point avec les préfets. Après quoi, il lancera des expérimentations de cette nouvelle limitation de vitesse sur quelques segments du réseau routier à deux voies, connus pour être particulièrement dangereux.
Selon les conclusions de ces experts, l’abaissement à 80 km/h de la vitesse autorisée sur « les routes bidirectionnelles » actuellement limitées à 90, permettrait de sauver 450 vies s’il s’appliquait sur l’ensemble du réseau concerné, et au moins 200 vies s’il n’était mis en place que dans les zones dangereuses.
A l'issue d'une réunion du Conseil national de la sécurité routière (CNSR), Bernard Cazeneuve a estimé que cette mesure "ne peut être envisagée que de façon expérimentale et sur des segments très accidentogènes. Il faut prendre le temps de la pédagogie". "Une mesure, quelle qu'elle soit, ne peut être bien appliquée que si elle est comprise", a-t-il ajouté.
Le ministre a précisé qu'il allait d'abord recevoir officiellement un rapport du CNSR, puis recevoir l'ensemble des parties intéressées au dossier, et enfin faire le point avec les préfets. Après quoi, il lancera des expérimentations de cette nouvelle limitation de vitesse sur quelques segments du réseau routier à deux voies, connus pour être particulièrement dangereux.
Selon les conclusions de ces experts, l’abaissement à 80 km/h de la vitesse autorisée sur « les routes bidirectionnelles » actuellement limitées à 90, permettrait de sauver 450 vies s’il s’appliquait sur l’ensemble du réseau concerné, et au moins 200 vies s’il n’était mis en place que dans les zones dangereuses.