Le coup d'envoi du 12e Festival des Arts du Pacifique a été donné ce dimanche au stade Paseo de Agana. Trois mille participants de vingt-sept pays. Une rencontre exceptionnelle où toutes les cultures du Pacifique échangent leur richesse.
Dix-sept heures dimanche. Trois mille visage sont tournés vers le ciel d'un bleu intense. Une tache colorée se dessine. Un parachutiste accroché à son aile. Il Un immense drapeau -celui de Guam- flotte derrière lui.
Un coup d'envoi original pour ce 12e Festival des Arts du Pacifique. Cette mise en scène fait immanquablement penser à l'ouverture des Jeux Olympiques de Londres. Un "007" et un sosie de la Reine d'Angleterre avaient atterri au coeur du stade Olympique. Volontaire ou pas, ce rapprochement fonctionne bien! Regarder le ciel avant de regarder la terre. Un contraste vivifiant.
Un patrimoine que chaque délégation offre aux autres délégations. Et aux habitants de Guam. Chacun peut reprendre à son compte les paroles de responsable du Service culturel de notre Territoire, Bernadette Papilio-Halagahu :"On est fiers de notre identité océanienne. On baigne dans toutes ces cultures. C'est la richesse de l'Océanie."
Et comme Bernadette Papilio-Halagahu, chacun retrouve sa propre culture: "On est fiers également de présenter nos cultures de Wallis et Futuna. Fiers d'être là! C'est un honneur, un privilège."
Dans la délégation, Lavuia Nofonofo a bien l'intention de porter haut les couleurs du Territoire :"Je souhaite que nous ayons l'occasion de montrer la vraie danse traditionnelle de Wallis et Futuna parce que beaucoup de pays du Pacifique tentent aujourd'hui d'imiter ces danses et le fout traditionnel d'Uvea et Futuna."
Notre délégation a choisi de présenter un "soamako"; Vitesse d'exécution, précision des gestes, coordination des gestes, le succès est total! Nos ambassadeurs, un peu tendus, sont rassurés! Ils peuvent tranquillement redevenir les spectateurs des danseurs des autres pays.
Guam, c'est cela, ces rencontres, ces retrouvailles, entre des îles disséminées dans tout l'immense Pacifique. DIsséminées avec possédant un socle culturel, -sinon ethnique- commun. "Nous sommes très fiers d'accueillir à Guam tous les visiteurs des autres pays. Nous avons préparé ce moment pendant les trois dernières années" explique Monica Guzman, la chef de la délégation de Guam.
Elle poursuit : "Aujourd'hui, nous y sommes. Nous espérons que ces deux prochaines semaines soient synonymes de merveilleux échanges culturels aussi bien avec Wallis et Futuna qu'avec toutes les autres nations du Pacifique.
Cette proximité est bien le coeur du Festival. Ariana Taofau, la belle et longiligne miss Samoa occidentales l'exprime en souriant sous une superbe coiffe "Je suis heureuse de porter notre pays amis aussi c'est bon pour nousconfronter aux autres cultures aussi!"
Et notre miss sait de quoi elle parle : "Je suis de Samoa mais en fait j'ai grandi en Nouvelle-Calédonie. Je me considère métisse!"
Nos trois "ambassadeurs-journalistes" de Wallis et Futuna 1ère suivent pendant deux semaines ce bouillonnement culturel du Pacifique. Violeta Tafilagi, Lafaela Liufau et Aliki Liufau auraient d'ailleurs pu faire partie de ces danseurs et artistes...
Un coup d'envoi original pour ce 12e Festival des Arts du Pacifique. Cette mise en scène fait immanquablement penser à l'ouverture des Jeux Olympiques de Londres. Un "007" et un sosie de la Reine d'Angleterre avaient atterri au coeur du stade Olympique. Volontaire ou pas, ce rapprochement fonctionne bien! Regarder le ciel avant de regarder la terre. Un contraste vivifiant.
Un "patrimoine Pacifique" en commun
Pour cette année, le thème central est celui du patrimoine :" Notre patrimoine culturel, notre patrimoine naturel, notre patrimoine commun et l'harmonie des voix de l'Océanie".Un patrimoine que chaque délégation offre aux autres délégations. Et aux habitants de Guam. Chacun peut reprendre à son compte les paroles de responsable du Service culturel de notre Territoire, Bernadette Papilio-Halagahu :"On est fiers de notre identité océanienne. On baigne dans toutes ces cultures. C'est la richesse de l'Océanie."
Et comme Bernadette Papilio-Halagahu, chacun retrouve sa propre culture: "On est fiers également de présenter nos cultures de Wallis et Futuna. Fiers d'être là! C'est un honneur, un privilège."
Dans la délégation, Lavuia Nofonofo a bien l'intention de porter haut les couleurs du Territoire :"Je souhaite que nous ayons l'occasion de montrer la vraie danse traditionnelle de Wallis et Futuna parce que beaucoup de pays du Pacifique tentent aujourd'hui d'imiter ces danses et le fout traditionnel d'Uvea et Futuna."
Guam : trois années de préparation
Chaque délégation effectue ensuite du tour du stade, drapeaux déployés. Les autorités ont "habillé" avec soin le stade moderne. Toits en pandanus, barrières de roseaux, couleurs éclatantes. A la nuit tombée la lumière des projecteurs baigne le spectacle de ce défilé des délégations. Vient ensuite le temps des danses. D'abord Guam puis les autres délégations. Délégation après délégation, le rythme est soutenu. Les couleurs virevoltent au son de la musique.Notre délégation a choisi de présenter un "soamako"; Vitesse d'exécution, précision des gestes, coordination des gestes, le succès est total! Nos ambassadeurs, un peu tendus, sont rassurés! Ils peuvent tranquillement redevenir les spectateurs des danseurs des autres pays.
Guam, c'est cela, ces rencontres, ces retrouvailles, entre des îles disséminées dans tout l'immense Pacifique. DIsséminées avec possédant un socle culturel, -sinon ethnique- commun. "Nous sommes très fiers d'accueillir à Guam tous les visiteurs des autres pays. Nous avons préparé ce moment pendant les trois dernières années" explique Monica Guzman, la chef de la délégation de Guam.
Elle poursuit : "Aujourd'hui, nous y sommes. Nous espérons que ces deux prochaines semaines soient synonymes de merveilleux échanges culturels aussi bien avec Wallis et Futuna qu'avec toutes les autres nations du Pacifique.
Cette proximité est bien le coeur du Festival. Ariana Taofau, la belle et longiligne miss Samoa occidentales l'exprime en souriant sous une superbe coiffe "Je suis heureuse de porter notre pays amis aussi c'est bon pour nousconfronter aux autres cultures aussi!"
Et notre miss sait de quoi elle parle : "Je suis de Samoa mais en fait j'ai grandi en Nouvelle-Calédonie. Je me considère métisse!"
Nos trois "ambassadeurs-journalistes" de Wallis et Futuna 1ère suivent pendant deux semaines ce bouillonnement culturel du Pacifique. Violeta Tafilagi, Lafaela Liufau et Aliki Liufau auraient d'ailleurs pu faire partie de ces danseurs et artistes...