Les relations diplomatiques entre la Chine et l’Australie se réchauffent. La preuve : Pékin a levé les surtaxes qui visaient le vin en provenance d’Australie. Elles avaient été mises en place en 2020 dans un contexte de tensions entre les deux pays.
Plusieurs décisions australiennes avaient été considérées comme des attaques par la Chine. L’opérateur téléphonique Huawei avait été exclu du réseau 5G australien. Les achats immobiliers par des investisseurs chinois avaient été restreints. Et le Premier ministre avait demandé une enquête sur les origines du Covid 19. En représailles, Pékin a pris des mesures de rétorsion sur plus d’une dizaine de produits australiens, dont le vin, taxé jusqu’à 220% à son arrivée en Chine.
Une bonne nouvelle pour les viticulteurs, mais...
Résultat : les ventes s’effondrent. La Chine étant l’un des principaux débouchés pour les viticulteurs australiens, ils voient leur chiffre d'affaires fondre. Il est passé de 1,1 milliard de dollars en 2018 à moins de 10 millions aujourd’hui.
L’annonce de la fin des surtaxes est une bonne nouvelle. Mais entre-temps, en Chine, la consommation de vin a drastiquement baissé au profit de spiritueux locaux. Et selon les experts, aucune chance qu’elle ne retrouve son niveau d’avant crise...
Dans la foulée, le gouvernement australien a indiqué abandonner sa plainte contre la Chine auprès de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). D'autres produits pourraient bénéficier d’une levée des sanctions, bœuf et le homard notamment.