Les fonds européens s’installent progressivement à Mayotte, notamment pour la pêche et l’aquaculture. Vendredi, c'était l’occasion pour les affaires maritimes et la CCI de réunir les pêcheurs pour leur faire une présentation des ces aides ainsi que les démarches à suivre
La démarche va se poursuivre dans les jours à venir sur l’ensemble des COVIPEM et des points de débarquements de l’île. Mais l'initiative n’a pas été du goût de tout le monde.
Le ton est monté dès l’entame de la réunion d’information avec d’un côté les affaires maritimes et la cci et de l’ autre côté le porte parole des pêcheurs. Le point de discorde était l’épineux dossier des barques toujours en attente de visite pour leur mise en conformité. Pour Amdjadi Issouf, il est scandaleux d’aborder la question des fonds européens alors que les pêcheurs continuent d’exercer dans la clandestinité à Mayotte.
Et cela fait 3 ans que ce dossier ne trouve pas d'issue, les différentes instances se renvoyant chacune la balle. Le 1er vice président de la Chambre d'agriculture de pêche et d'aquaculture de Mayotte (CAPAM) demande que les parlementaires s’en chargent.
Et du côté de la commission européenne, aucune aide n’est prévue pour la modernisation des navires et sur la sécurité, selon l'administrateur des affaires Maritimes.
Les pêcheurs, quant à eux, espèrent une implication plus conséquente des élus de Mayotte afin de porter ce dossier jusqu’au ministère concerné.
Le ton est monté dès l’entame de la réunion d’information avec d’un côté les affaires maritimes et la cci et de l’ autre côté le porte parole des pêcheurs. Le point de discorde était l’épineux dossier des barques toujours en attente de visite pour leur mise en conformité. Pour Amdjadi Issouf, il est scandaleux d’aborder la question des fonds européens alors que les pêcheurs continuent d’exercer dans la clandestinité à Mayotte.
fonds européens
Fonds européens et pêche
Fonds européen et pêche