En visite à Wallis et Futuna, Efstratios Pegidis, le chef du bureau Pacifique de la commission européenne, a adressé une mise en garde au territoire. Ce fonctionnaire basé à Noumea s'inquiète du retard dans le dossier du raccordement des deux îles au câble sous-marin qui va relier Samoa à Fidji.
Efstratios Pegidis, le chef du bureau Pacifique de la commission européenne basé à Nouméa, a mis en garde Wallis et Futuna contre tout retard dans le dossier du câble sous-marin à haut débit Samoa-Fidji.
Le territoire demande que les fonds européens pour le développement, dits du 11ème FED pour la période 2014-2020, financent le raccordement de chacune des deux îles au futur câble sous-marin entre Samoa et Fidji. Cette fibre permettra au Fenua de bénéficier du haut débit et donc de l'internet rapide.
L'Assemblée territoriale a voté, en juillet, l'attribution au projet numérique de la totalité de ces crédits européens, deux milliards trois cent millions de Francs Pacifique (près de 20 millions d'euros).
Mais ce n'est que début septembre, lors de la visite de George Pau-Langevin à Mata Utu que la ministre des Outre-Mer, le préfet Marcel Renouf et le président de l'Assemblée territoriale ont signé un courrier commun demandant officiellement aux autorités samoanes le raccordement à leur projet de câble.
Le président Mikaele Kulimoetoke doit se rendre à Apia autour du 20 septembre, pour parapher l'accord.
Samoa qui bénéficie d'un prêt de la Banque mondiale et Fidji sont pressés d'entamer les travaux dès l'an prochain. Or le territoire n'a pas encore bouclé son dossier auprès de la commission européenne.
D'où la mise en garde d'Efstratios Pegidis qui s'inquiète "du retard dû aux faibles capacités du territoire (en matière) de compréhension et de maîtrise de la procédure" européenne. En clair, attention à ne pas se perdre dans les dédales de la machinerie administrative de Bruxelles.
Le chef du bureau Pacifique n'hésite pas à rappeler les mauvais souvenirs du quai de Leava à Futuna, un projet retardé de plusieurs années, en partie, à cause de bévues dans l'instruction du dossier.
Ainsi pour obtenir les crédits de l'Europe, le territoire ne doit pas s'en tenir à une simple demande de financement du raccordement au câble."Les fonds européens" affirme le fonctionnaire, appuient "la mise en oeuvre d'une politique sectorielle dans le développement numérique" et d'ajouter "nous attendons que le territoire nous propose" cette politique numérique globale.
Wallis et Futuna sont engagés dans une véritable course contre la montre pour boucler ce dossier avec l'ensemble de ses partenaires...à temps.
Les programmes FED concentrent l'aide de l'Union européenne au développement des pays ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique) et des PTOM (Pays et territoires du Pacifique).
A Wallis et Futuna les "FED" ont financé la réhabilitation d'écoles, l'équipement des cantines scolaires, ou les travaux port de Mata Utu.
Le territoire demande que les fonds européens pour le développement, dits du 11ème FED pour la période 2014-2020, financent le raccordement de chacune des deux îles au futur câble sous-marin entre Samoa et Fidji. Cette fibre permettra au Fenua de bénéficier du haut débit et donc de l'internet rapide.
Un projet à plus de 2 milliards de Francs
L'Assemblée territoriale a voté, en juillet, l'attribution au projet numérique de la totalité de ces crédits européens, deux milliards trois cent millions de Francs Pacifique (près de 20 millions d'euros).
Mais ce n'est que début septembre, lors de la visite de George Pau-Langevin à Mata Utu que la ministre des Outre-Mer, le préfet Marcel Renouf et le président de l'Assemblée territoriale ont signé un courrier commun demandant officiellement aux autorités samoanes le raccordement à leur projet de câble.
Le président Mikaele Kulimoetoke doit se rendre à Apia autour du 20 septembre, pour parapher l'accord.
Mauvais souvenirs
Samoa qui bénéficie d'un prêt de la Banque mondiale et Fidji sont pressés d'entamer les travaux dès l'an prochain. Or le territoire n'a pas encore bouclé son dossier auprès de la commission européenne.
D'où la mise en garde d'Efstratios Pegidis qui s'inquiète "du retard dû aux faibles capacités du territoire (en matière) de compréhension et de maîtrise de la procédure" européenne. En clair, attention à ne pas se perdre dans les dédales de la machinerie administrative de Bruxelles.
Le chef du bureau Pacifique n'hésite pas à rappeler les mauvais souvenirs du quai de Leava à Futuna, un projet retardé de plusieurs années, en partie, à cause de bévues dans l'instruction du dossier.
Ainsi pour obtenir les crédits de l'Europe, le territoire ne doit pas s'en tenir à une simple demande de financement du raccordement au câble."Les fonds européens" affirme le fonctionnaire, appuient "la mise en oeuvre d'une politique sectorielle dans le développement numérique" et d'ajouter "nous attendons que le territoire nous propose" cette politique numérique globale.
Wallis et Futuna sont engagés dans une véritable course contre la montre pour boucler ce dossier avec l'ensemble de ses partenaires...à temps.
Les programmes FED concentrent l'aide de l'Union européenne au développement des pays ACP (Afrique-Caraïbes-Pacifique) et des PTOM (Pays et territoires du Pacifique).
A Wallis et Futuna les "FED" ont financé la réhabilitation d'écoles, l'équipement des cantines scolaires, ou les travaux port de Mata Utu.