Cette 1ère réunion du fonds Nickel débouche sur des décisions concrêtes. Et notamment la provision de 600 millions CFP pour venir en aide aux entreprises minières de moins de 500 salariés et aux sous traitants, durement impactés depuis plusieurs mois par la crise du nickel en Nouvelle-Calédonie.
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Ce conseil d’administration avait clairement pour objectif de définir les modalités d’intervention au profit des entreprises minières de moins de 500 salariés et leurs sous-traitants (rouleurs, sondeurs, foreurs, laboratoires ou encore bureaux d’études).
Ses membres ont établi le budget prévisionnel à 600 millions par an. Une somme qui, selon le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, devrait permettre de sauvegarder 500 emplois.
Il se répartit pour 330 millions en travaux de curage et pour 270 millions en prise en charge des cotisations patronales. Des cotisations sociales qui seront prises en charge,suivant les cas, de 33 à 90 %.
Explications de Philippe Germain, Président du gouvernement.
Philippe Germain, Président du gouvernement. Fonds Nickel 150316
Concernant le curage des cours d’eau, des travaux à effectuer ont été identifiés, notamment sur la côte Est. L’ordre de priorité et les montants seront décidés lors de la prochaine réunion du fonds nickel, prévue fin avril.
A l’issue de la réunion de ce mardi, les sous-traitants se sont déclarés satisfaits même si, selon eux, il faudra à l’avenir penser aux métallurgistes et à leurs sous-traitants qui ne sont à l’heure actuelle pas pris en compte dans le fonds nickel.
L’essentiel pour le moment pour Max Foucher, le président du ContraKmine, est de sauver l’activité minière.
Max Foucher
A voir, le reportage signé Olivier Jonemann et Nicolas Fasquel:
1ère rencontre fonds nickel 150316