Le septième festival de haute-taille et des quadrilles du monde a démarré mardi (20 juin) au François. "Faire école pour valoriser l’homme et son territoire", c'est le thème retenu pour cette édition 2017.
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Pour la septième année, le François accueille le festival de la haute-taille et des quadrilles du monde. Le coup d'envoi a été donné hier (mardi 20 juin), par la commune. Vingt-deux groupes locaux sont programmés pendant ces cinq jours. Il y aura également des représentants de la Région parisienne et de la Guadeloupe.
D'autres pays ont été invités comme les Bahamas ou le Pays de Galles. Dans la salle, ils sont une dizaine de musiciens et de danseurs à claquettes, vêtus de leurs costumes traditionnels. Depuis plusieurs années, le groupe gallois promeut les danses traditionnelles de Cornouailles dont fait partie le quadrille. "Il avait presque disparu chez nous", explique Jennyfer Lowe. "Mais nous avons réussi à faire revivre la tradition". Regardez une démonstration de ce groupe enregistré par Christine Cupit
Depuis 2003, ce festival international a pour ambition de redonner ses lettres de noblesse au quadrille ou à la haute-taille, importés au XVIIe siècle par les colons européens. D’abord adopté par la bourgeoisie, le quadrille a finalement conquis le monde rural. "Ce qui était important pour moi, c'était de leur rendre leur dignité humaine", raconte l'anthropologue David Khatile qui consacre ses recherches à la haute-taille. "On était dans une période où l'on valorisait beaucoup plus tout ce qui était associé à la même filiation noire, nègre, africaine, comme le bélè. Mais je trouvais qu'il n'y avait pas de manière de soupeser le coté nègre des gens, que les acteurs de la haute-taille étaient des Martiniquais tout autant que ceux du bélè ou du danmyé".
Dans la Caraïbe, le quadrille est un mélange de danses européennes et africaines. En Martinique, son berceau se trouve au François.
D'autres pays ont été invités comme les Bahamas ou le Pays de Galles. Dans la salle, ils sont une dizaine de musiciens et de danseurs à claquettes, vêtus de leurs costumes traditionnels. Depuis plusieurs années, le groupe gallois promeut les danses traditionnelles de Cornouailles dont fait partie le quadrille. "Il avait presque disparu chez nous", explique Jennyfer Lowe. "Mais nous avons réussi à faire revivre la tradition". Regardez une démonstration de ce groupe enregistré par Christine Cupit
Festival de haute-taille au François avec notamment des invités du Pays de Galle
Redonner ses lettres de noblesse à ces danses
Depuis 2003, ce festival international a pour ambition de redonner ses lettres de noblesse au quadrille ou à la haute-taille, importés au XVIIe siècle par les colons européens. D’abord adopté par la bourgeoisie, le quadrille a finalement conquis le monde rural. "Ce qui était important pour moi, c'était de leur rendre leur dignité humaine", raconte l'anthropologue David Khatile qui consacre ses recherches à la haute-taille. "On était dans une période où l'on valorisait beaucoup plus tout ce qui était associé à la même filiation noire, nègre, africaine, comme le bélè. Mais je trouvais qu'il n'y avait pas de manière de soupeser le coté nègre des gens, que les acteurs de la haute-taille étaient des Martiniquais tout autant que ceux du bélè ou du danmyé".
Dans la Caraïbe, le quadrille est un mélange de danses européennes et africaines. En Martinique, son berceau se trouve au François.