L'information se confirme même si l'Elysée ne l'a pas encore officiellement annoncée. Le Président de la République se rendra à Wallis et à Futuna le lundi 22 février. Il s'envolera ensuite vers la Polynésie française. Deuxième visite présidentielle depuis celle de Valéry Giscard d'Estaing en 1979.
La visite d'un Président de la République à Wallis et Futuna est un fait rarissime. François Hollande sera le deuxième Président de la République à se rendre sur le Territoire. Il tiendra ainsi sa promesse de candidat de visiter tous les Outre-Mer au cours de son mandat.
Il arrivera le dimanche 21 février de Polynésie après un long vol transcontinental à bord de l'avion présidentiel. Après une rapide escale atterrissage à Wallis-Hihifo le lundi 22 février au matin. Le programme qui l'attend est chargé même s'il reste à préciser. Accueil coutumier, accueil à l'Assemblée Territoriale, envol vers Futuna -si les conditions météo le permettent!- et retour à Wallis en fin d'après midi du même jour.
Là, décollage vers la Polynésie où le Président a prévu de passer deux jours. L'atterrissage se fera le lundi 22 février. .. Pour un emploi du temps serré pendant toute la journée... du lundi 22 février! Ligne de changement de date oblige! Wallis sera passé dans la journée du mardi 23 février!
A Wallis et Futuna les émissaires de l'Elysée commencent à arriver dès la semaine prochaine et les semaines suivantes. Un voyage présidentiel mobilise à chaque fois quelques petites dizaines de personnes en amont. Organisation des services de sécurité, de santé, de logistique, de communication. Tout est pensé... et prévu par des spécialistes des voyages présidentiels.
Le Président de la République était resté à Wallis. Le point d'orgue de cette visite avait été un kava royal au Palais Royal Sagato Soane. Une cérémonie coutumière en présence du Lavelua Tomasi Kulimoetoke, des Ministres de la Grande Chefferie et de chefs coutumiers des districts . A ses côtés, le souverain le Tuiagalfa de Alo, le Sapoka de Sigave, les parlementaires -le député Benjamin Brial et le Sénateur Sosefo Makape Papilio- Monseigneur Laurent Fuahea, le Président de l'Assemblée Territoriale Manuele Lisiahi -accompagné d'élus- et l'administrateur supérieur -il n'avait pas encore le rang de préfet...- Pierre Isaac.
Un discours bref où le Président de la République rappelle l'attachement ancien -et librement consenti- de Wallis et Futuna à la France, la proximité de culture chrétienne et termine en évoquant des voies de développement économique.
"C'est aujourd'hui la première fois dans l'histoire que le Président de la République se trouve parmi vous. J'ai tenu à venir voir nos compatriotes de Wallis et Futuna dont je sais qu'ils sont parmi les plus attachés à la France et à son Président" pose en préambule Valéry Giscard d'Estaing; Il insiste sur "l'amitié ancienne qui s'est librement épanouie" par le référendum et le Statut de 1961.
En une phrase il en souligne l'essentiel : "l'organisation de votre Territoire témoigne de l'équilibre qu'il faut préserver entre le respect de vos coutumes et de vos traditions et la nécessaire entrée de votre population dans le monde du progrès". Une formule toujours d'actualité au regard des événements qui ont émaillé et émaillent sporadiquement l'histoire de Wallis et de Futuna...
Accolé à cette reconnaissance de l'importance de l'organisation coutumière le Président de la République rend un hommage appuyé à l'Eglise et la mission mariste qui a "modelé" Wallis et Futuna depuis le milieu du XIXè siècle. "Votre Territoire est également une terre de civilisation chrétienne ou la mission catholique poursuit une oeuvre féconde d'enseignement et de formation".
Le -alors- premier des Français s'appuie sur le discours du Président de l'Assemblée Territoriale pour affirmer le rôle de l'Etat: "En réponse (...) je dirai que la solidarité nationale s'associera à cette oeuvre qui doit faire progresser vos îles, donner l'espoir d'une vie meilleure aux jeunes, conserver et affirmer la personnalité du Territoire par sa coutume, par sa religoen, et par son espérance de progrès économique et social."
Un discours où Valéry Giscard d'Estaing annoncera l'introduction de la radio -nous en sommes à Wallis et Futuna1ère les héritiers!-, invitera les chefs coutumiers à venir à l'Elysée -sans suite...- et annoncera "je souhaiterais que les jeunes Wallisiens et Futuniens puissent bénéficier, à l'occasion de ma visite, de deux jours de vacances!"
Trente-sept plus tard la France à travers le Président de la République va écrire une nouvelle page officielle de l'histoire de Wallis et Futuna. Wallis et Futuna d'aujourd'hui n'est plus le Wallis et Futuna d'alors. Même si l'écho du discours du 19 juillet 1979 résonne encore sur l'essentiel.
La visite de François Hollande
Le programme de la visite n'est pas encore totalement arrêté. Les grands traits se dessinent. Un emploi du temps où François Hollande "sautera" d'un côté à l'autre de la ligne de changement de date. Ce qui donnera un déroulement du programme assez inhabituel... La journée du lundi 22 février étant aussi chargée dans nos îles qu'en Polynésie!Il arrivera le dimanche 21 février de Polynésie après un long vol transcontinental à bord de l'avion présidentiel. Après une rapide escale atterrissage à Wallis-Hihifo le lundi 22 février au matin. Le programme qui l'attend est chargé même s'il reste à préciser. Accueil coutumier, accueil à l'Assemblée Territoriale, envol vers Futuna -si les conditions météo le permettent!- et retour à Wallis en fin d'après midi du même jour.
Là, décollage vers la Polynésie où le Président a prévu de passer deux jours. L'atterrissage se fera le lundi 22 février. .. Pour un emploi du temps serré pendant toute la journée... du lundi 22 février! Ligne de changement de date oblige! Wallis sera passé dans la journée du mardi 23 février!
A Wallis et Futuna les émissaires de l'Elysée commencent à arriver dès la semaine prochaine et les semaines suivantes. Un voyage présidentiel mobilise à chaque fois quelques petites dizaines de personnes en amont. Organisation des services de sécurité, de santé, de logistique, de communication. Tout est pensé... et prévu par des spécialistes des voyages présidentiels.
Valéry Giscard d'Estaing : une visite-éclair!
Le précédent voyage présidentiel date du 19 juillet 1979. Une présence très courte du Président de la République Valéry Giscard d'Estaing. Une visite-escale de trois heures entre 12h45 et 15h45. Le Président arrivait de Nouvelle-Calédonie -où la crise institutionnelle grondait- pour se rendre en Polynésie où le site stratégique de Mururoa animait des débats dans la classe politique.Le Président de la République était resté à Wallis. Le point d'orgue de cette visite avait été un kava royal au Palais Royal Sagato Soane. Une cérémonie coutumière en présence du Lavelua Tomasi Kulimoetoke, des Ministres de la Grande Chefferie et de chefs coutumiers des districts . A ses côtés, le souverain le Tuiagalfa de Alo, le Sapoka de Sigave, les parlementaires -le député Benjamin Brial et le Sénateur Sosefo Makape Papilio- Monseigneur Laurent Fuahea, le Président de l'Assemblée Territoriale Manuele Lisiahi -accompagné d'élus- et l'administrateur supérieur -il n'avait pas encore le rang de préfet...- Pierre Isaac.
"Une amitié ancienne et librement consentie"
Allocutions du Kivalu pour la Grande Chefferie, du Président de l'Assemblée Territoriale et du Président Valéry Giscard d'Estaing.Un discours bref où le Président de la République rappelle l'attachement ancien -et librement consenti- de Wallis et Futuna à la France, la proximité de culture chrétienne et termine en évoquant des voies de développement économique.
"C'est aujourd'hui la première fois dans l'histoire que le Président de la République se trouve parmi vous. J'ai tenu à venir voir nos compatriotes de Wallis et Futuna dont je sais qu'ils sont parmi les plus attachés à la France et à son Président" pose en préambule Valéry Giscard d'Estaing; Il insiste sur "l'amitié ancienne qui s'est librement épanouie" par le référendum et le Statut de 1961.
En une phrase il en souligne l'essentiel : "l'organisation de votre Territoire témoigne de l'équilibre qu'il faut préserver entre le respect de vos coutumes et de vos traditions et la nécessaire entrée de votre population dans le monde du progrès". Une formule toujours d'actualité au regard des événements qui ont émaillé et émaillent sporadiquement l'histoire de Wallis et de Futuna...
Accolé à cette reconnaissance de l'importance de l'organisation coutumière le Président de la République rend un hommage appuyé à l'Eglise et la mission mariste qui a "modelé" Wallis et Futuna depuis le milieu du XIXè siècle. "Votre Territoire est également une terre de civilisation chrétienne ou la mission catholique poursuit une oeuvre féconde d'enseignement et de formation".
Solidarité nationale
Après le passé, les pistes tracées pour l'avenir. Un "clin d'oeil" politique aux jeunes de sa mouvance politique dont "je connais la part qu'ils apportent à me soutenir personnellement". Vient ensuite le "Plan de développement" que doit adopter l'Assemblée Territoriale. Il souligne la volonté de conjuguer "respect de la culture" et "progrès".Le -alors- premier des Français s'appuie sur le discours du Président de l'Assemblée Territoriale pour affirmer le rôle de l'Etat: "En réponse (...) je dirai que la solidarité nationale s'associera à cette oeuvre qui doit faire progresser vos îles, donner l'espoir d'une vie meilleure aux jeunes, conserver et affirmer la personnalité du Territoire par sa coutume, par sa religoen, et par son espérance de progrès économique et social."
Un discours où Valéry Giscard d'Estaing annoncera l'introduction de la radio -nous en sommes à Wallis et Futuna1ère les héritiers!-, invitera les chefs coutumiers à venir à l'Elysée -sans suite...- et annoncera "je souhaiterais que les jeunes Wallisiens et Futuniens puissent bénéficier, à l'occasion de ma visite, de deux jours de vacances!"
Trente-sept plus tard la France à travers le Président de la République va écrire une nouvelle page officielle de l'histoire de Wallis et Futuna. Wallis et Futuna d'aujourd'hui n'est plus le Wallis et Futuna d'alors. Même si l'écho du discours du 19 juillet 1979 résonne encore sur l'essentiel.