La nouvelle a fait l’effet d’une bombe, au sein de républicains majoritaires au conseil départemental mais aussi dans toute l’île. Le président du Conseil Départemental est en garde à vue.
Soibahadine Ibrahim et 9 de ses directeurs sont entendus depuis le matin ce lundi 11 mars 2019, par la section de recherche de la gendarmerie sur commission rogatoire d’un juge d’instruction. Le Président du conseil Départemental serait assisté d’un avocat parisien.
Les Conseillers départementaux de la majorité étaient peu loquaces ce lundi. Ils avaient comme consigne de ne répondre à aucune sollicitation sur l'affaire en cours; les conseillers départementaux de l'opposition de leur côté déclaraient apprendre la nouvelle par la presse, là aussi sans faire de commentaire.
Les informations filtrent peu autour de ces gardes à vue, mais selon plusieurs sources, elles porteraient sur l’affaire de l’organigramme du conseil départemental de 2016. Le conseil départemental avait voulu mettre en place un nouvel organigramme cette année-là, cela avait suscité beaucoup d’indignation, notamment chez les syndicats qui dénonçaient entre autres des emplois de complaisance envers certains proches du président. L’organigramme avait par la suite subi quelques modifications. Il y a quelques semaines certains directeurs avaient reçu des convocations pour une audition suite à des plaintes internes, au sujet des procédures de recrutement qui ne seraient pas conformes à la loi. Il serait aussi question de délinquance économique et financière pour d'autres sources, quand d'autres évoquent des courriers émanant d’étudiants mahorais qui s'étaient plaints d’un système d’embauche opaque et de complaisance.
Les Conseillers départementaux de la majorité étaient peu loquaces ce lundi. Ils avaient comme consigne de ne répondre à aucune sollicitation sur l'affaire en cours; les conseillers départementaux de l'opposition de leur côté déclaraient apprendre la nouvelle par la presse, là aussi sans faire de commentaire.
Les informations filtrent peu autour de ces gardes à vue, mais selon plusieurs sources, elles porteraient sur l’affaire de l’organigramme du conseil départemental de 2016. Le conseil départemental avait voulu mettre en place un nouvel organigramme cette année-là, cela avait suscité beaucoup d’indignation, notamment chez les syndicats qui dénonçaient entre autres des emplois de complaisance envers certains proches du président. L’organigramme avait par la suite subi quelques modifications. Il y a quelques semaines certains directeurs avaient reçu des convocations pour une audition suite à des plaintes internes, au sujet des procédures de recrutement qui ne seraient pas conformes à la loi. Il serait aussi question de délinquance économique et financière pour d'autres sources, quand d'autres évoquent des courriers émanant d’étudiants mahorais qui s'étaient plaints d’un système d’embauche opaque et de complaisance.