"L'avenir de Koniambo nickel doit s'écrire avec un nouveau partenaire, autre que Glencore." C'est ce qu'indique ce samedi, à nos confrères du Monde, le directeur des ressources humaines et de la communication de KNS, Alexandre Rousseau.
Contexte délicat
Une déclaration qui survient dans un contexte délicat puisque l'Etat et Koniambo Nickel sont en pleine négociation.
Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, avait annoncé le 6 février une aide de 24 milliards de francs, tout en incitant Glencore à "prendre ses responsabilités".
"Trouver un repreneur fiable"
Une formule reprise par Alexandre Rousseau dans les colonnes du Monde. Cette responsabilité consiste, dit-il, "à nous accorder la possibilité de trouver un repreneur fiable dans les meilleures conditions".
Difficile toutefois d'y voir plus clair pour le moment, car si tant est que Glencore consente à céder ses parts dans KNS, la recherche d'un nouveau partenaire ne sera pas évidente au vu de la situation de l'usine.
Investisseurs chinois
Le Monde rappelle l'intérêt plusieurs fois évoqué de possibles investisseurs chinois. Si cette hypothèse se concrétisait, elle représenterait "un camouflet pour la stratégie indopacifique de la France", conclut le journal.