Depuis lundi 00h00 Force Ouvrière a appelé à une grève dans le secteur public. Pour l'instant, pas de blocages annoncés mais une première phase de négociations. Une nouvelle étape du dossier brûlant de la mesure bas-salaires.
Tout a commencé ce lundi matin dans le calme. Un rassemblement d'une centaine de salariés au Fale de la République. Pour beaucoup d'bservateurs, ce début de mobilisation fait remonter les souvenirs du long mouvement de juillet 2014. Plusieurs semaines de grève
La grève avait finalement été levée. Mais avait laissé des traces de fractures dans la sociaté wallisienne. Cette année l'ambiance est -du moins en ce début de mouvement- à l'apaisement. Pas de tension inutile! Pas de blocage!
Aujourd'hui le syndicat exige des engagements pour finaliser l'accord de juillet 2014. Trop de temps perdu depuis... "Nous attendons un document officiel. Nous attendons des réponses pour pour tout ce qui a été négocié en 2014" explique Nathalie Seuvea, secrétaire générale adjointe de Force Ouvrière Fonction publique.
Le Président de la Républqiue s'était personnellement engagé sur ces dossiers lours de sa visite en février dernier.
Ce lundi matin lors d'une réunion avec les grévistes, le député Napole Polutele a confirmé que les engagements seraient tenus. MAis avec des échéances : "J'ai rassuré le secrétaire général. Cette mesure se fera. Il y a en préparation une réunion inter-ministérielle qui se tiendra mardi prochain (demain pour Wallis). A l'issue de cette réunion on aura des éléments de réponse."
L'objectif est simple. Quand l'Etat aura identifié et pris en son giron un certain nombre d'agents aujourd'hui territoriaux, cela soulagera d'autant le budget du Territoire. Et de financer des mesures bas-salaires.
Pour l'instant, statu quo. Un nouveau rassemblement est prévu demain matin sous le Fale de la R2publique. Dans un ultime avertissement, Nathalie Seuvea lance sur le plateau de notre journal régional dont elle est l'invitée :"On est des gens responsables. Il ne faut pas pénaliser la population. On commence doucement. on attend le résultat de la réunion. Il faut savoir qu'on est bien gentils... mais on sait aussi être méchants..."
Que ceux qui ont des oreilles pour entendre... entendent!
Le mauvais souvenir de la grève de juillet 2014
Qui restera fonctionnaire de l'Etat? Qui sera fonctionnaire territorial? A quel salaire? Ces questions avaient provoqué en juillet 2014 un mouvement de grève de plusieurs semaines. Pour sortir de cette impasse qui a paralysé la vie du Territoire un préfet avait été envoyé par Paris pour négocier une sortie de crise.La grève avait finalement été levée. Mais avait laissé des traces de fractures dans la sociaté wallisienne. Cette année l'ambiance est -du moins en ce début de mouvement- à l'apaisement. Pas de tension inutile! Pas de blocage!
Aujourd'hui le syndicat exige des engagements pour finaliser l'accord de juillet 2014. Trop de temps perdu depuis... "Nous attendons un document officiel. Nous attendons des réponses pour pour tout ce qui a été négocié en 2014" explique Nathalie Seuvea, secrétaire générale adjointe de Force Ouvrière Fonction publique.
Engagement du Président de la République
Sur la table des discussions, le "décroisement" -répartition des postes entre fonction publique d'Etat et fonction publique territoriale- et la mesure "bas-salaires".Le Président de la Républqiue s'était personnellement engagé sur ces dossiers lours de sa visite en février dernier.
Ce lundi matin lors d'une réunion avec les grévistes, le député Napole Polutele a confirmé que les engagements seraient tenus. MAis avec des échéances : "J'ai rassuré le secrétaire général. Cette mesure se fera. Il y a en préparation une réunion inter-ministérielle qui se tiendra mardi prochain (demain pour Wallis). A l'issue de cette réunion on aura des éléments de réponse."
L'objectif est simple. Quand l'Etat aura identifié et pris en son giron un certain nombre d'agents aujourd'hui territoriaux, cela soulagera d'autant le budget du Territoire. Et de financer des mesures bas-salaires.
La date-buttoir du premier juillet
Interrogé en fin d'après-midi le préfet Marcel Renouf -qui n'était pas en poste lors du conflit de 2014- s'est voulu rassurant. Il a lui-aussi rappelé l'engagement du Président de la République :"L'Etat assumera ses responsabilités pour le paiement de la mesure bas-salaires pour les agents Etat. Au premier juillet. Nous sommes le 13 juin (...)Il convient d'attendre le premier juillet. Avant l'heure, c'est pas l'heure. Quand c'est l'heure, c'est l'heure et l'heure ce sera le premier juillet!"Pour l'instant, statu quo. Un nouveau rassemblement est prévu demain matin sous le Fale de la R2publique. Dans un ultime avertissement, Nathalie Seuvea lance sur le plateau de notre journal régional dont elle est l'invitée :"On est des gens responsables. Il ne faut pas pénaliser la population. On commence doucement. on attend le résultat de la réunion. Il faut savoir qu'on est bien gentils... mais on sait aussi être méchants..."
Que ceux qui ont des oreilles pour entendre... entendent!