18 mois après sa disparition, les proches de Mélanie Falord vivent dans l’espoir de la retrouver

Mélanie Falord, disparue le 28 janvier 2021.
Depuis plus de 18 mois, les proches de Mélanie Falord sont sans nouvelle de cette trentenaire originaire de Nantes et installée en Guadeloupe. Sa mère a échangé par téléphone avec elle, le 28 janvier 2021, jour de sa disparition. Quelques jours plus tard, sa voiture a été retrouvée sur la plage de Cluny. Mais les recherches n’ont rien donné d’autre.

Mélanie Falord a disparu le 28 janvier 2021 et nul ne l’a revue depuis.

La jeune femme, qui avait 36 ans à l’époque, est originaire de Saint-Sébastien-sur-Loire, commune située à proximité de Nantes. Titulaire d’un doctorat en microbiologie, elle avait trouvé un poste en contrat à durée déterminé (CDD) à l’Institut Pasteur, en Guadeloupe, et était installée à Sainte-Rose, depuis 2013.
Mais à l’issue de cette expérience professionnelle, elle ne trouvait pas de travail dans l’archipel, où elle tenait à rester.

Dans un communiqué d’appel à témoins, la gendarmerie la disait dépressive. Sa mère, qui lui a parlé le jour de sa disparition, confirme qu’elle « n’était pas très très bien ».

Annie, maman de Mélanie Falord : « Ils l’ont pas gardée. Elle voulait rester là-bas. Elle s’y trouvait bien ».

La voiture de Mélanie Falord, une Toyota Yaris noire, est restée stationnée sur la plage de Cluny, à Sainte-Rose durant deux semaines environ, avant d’être retrouvée. Tous les effets personnels de Mélanie étaient à l'intérieur : téléphone portable, pièces d’identité, clés...
Et puis plus rien.

Cela fait donc plus de 18 mois que sa famille vit dans la détresse ; ses proches oscillent entre l’espoir de la voir resurgir un jour et, si le pire est arrivé, l’envie que son corps soit retrouvé, afin de faire leur deuil.
Quoiqu’il en soit, aujourd’hui, ils tentent de relancer les recherches.

Annie, maman de Mélanie Falord : « On est toujours dans le doute, dans l’attente... Là, je suis en train de faire une lettre au procureur de la République ».

Les parents de Mélanie, des septuagénaires, patientent depuis l’Hexagone, ne pouvant voyager, en raison de leur santé. Ils espèrent obtenir des réponses, quelles qu’elles soient.