UAG : Le grand jour

C’est aujourd’hui que les membres du Conseil d’administration de l’université des Antilles et de la Guyane doivent élire leur président. Une élection dans une ambiance crispée. 
Rarement, élection aura été aussi tendue à l’UAG. Les universitaires Guyanais et Antillais étaient jusqu’alors dans un statu quo, où un Guadeloupéen succédait à un Martiniquais et vice versa. A chaque fois, malgré les divergences, la loi de l’alternance a joué. Pas cette fois-ci.


27 voix

Le 5 décembre 2012, ont eu lieu les élections des trois conseils majeurs de l'UAG : le Conseil scientifique, le conseil des études et de la vie universitaire et le conseil d'administration.  Ce sont les membres élus du conseil d'administration qui éliront le président. Ce conseil est réparti en 27 voix, 9 pour chacun des pôles. Ainsi, la Guadeloupe compte 9 voix, idem pour la Guyane et la Martinique. Ce sont ces élus qui auront à se prononcer aujourd’hui sur l’élection du président –ou de la présidente – de l’UAG.


Une nouvelle donne : la Guyane

Pour la toute première fois, un candidat Guyanais se présente à l’élection présidentielle : Antoine Primerose, 47 ans, Maître de Conférences en électronique sur le Campus de Guyane. C’est cette nouvelle candidature qui, symboliquement, marque la rupture avec la loi de l’alternance. Jamais, jusqu’alors, un Guyanais n’avait pu se présenter, le pôle Guyane ne bénéficiant pas d’une représentativité égale à celle des Antilles au conseil d’administration. C’est chose faite cette année,  c’est bien la première fois.


La Martinique, candidature surprise ?

Avec la candidature de Corine Mencé-Caster, 42 ans, Professeur des Universités, doyen de la Faculté des Lettres, la Martinique a choisi de ne plus respecter la sacro-sainte « loi de l’alternance », qui a toujours prévalu à l’UAG. Le Président sortant, Pascal Saffache est Martiniquais. Normalement, une candidature guadeloupéenne devait donc intervenir en ce début d’année 2013. Mais alors que la Guadeloupe s’est perdue dans de multiples candidatures, que la Guyane arrive en piste, la Martinique a choisi de se maintenir, avec Corinne Mencé-Caster.


La Guadeloupe, cacophonique ?

Contrairement à la Guyane et à la Martinique, il n ‘y a pas eu d’entente en Guadeloupe. Au  tout début de la campagne, il y avait quatre candidats à briguer la présidence. Jean-Pierre Cherdieu, Professeur des Universités en mathématiques a retiré sa candidature il y a juste quelques jours. Aujourd’hui, il n’y a donc plus « que » trois candidats : Eustase Janky, 61 ans,Professeur de Médecine, vice-président du Pôle universitaire de Guadeloupe, lors de la mandature Saffache ; Alex Méryl, Professeur de mathématiques, doyen de l’UFR des sciences exactes ; Jean-Gabriel Montauban, Professeur d’économie, doyen de la faculté des sciences juridiques et économiques. 


Le scrutin

Le nouveau président (ou la nouvelle présidente), devra être élu à la majorité absolue. 4 tours de scrutins sont prévus au total. Si au bout des 4 tours, aucune majorité absolue ne se dégage, alors, l'élection sera reportée à une quinzaine de jours. 

Arrêté de l'administrateur provisoire, sur la recevabilité des candidatures à la présidence de l'UAG : 
Arrêté candidatures à l'élection du p from Guadeloupe Premiere