Le Parlement a adopté à l’unanimité la proposition de loi socialiste visant à aligner la teneur en sucre des produits vendus dans l’Outre-mer.
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Boissons gazeuses, yaourts, bonbons auront bientôt un goût différent chez nous… Moins sucré…
Le Parlement a approuvé la proposition de loi interdisant la différence de teneur en sucres ajoutés entre les produits vendus outre-mer et ceux de l’Hexagone.
Les sénateurs socialistes n’ont pas manqué de souligner les effets néfastes de cette surconsommation de sucre. Ils ont d’ailleurs rappelé les chiffres du surpoids, du diabète et de l’obésité, plus élevés que ceux de l’Hexagone.
Autre victoire pour le PS, sur la date limite de consommation (DLC). Plus de 300 produits frais sont concernés. Ainsi, les yaourts ont une DLC de 30 jours outre-Atlantique. Elle est de 50 jours sur notre territoire. Même constat pour le gruyère râpé. La DLC est de 40 jours pour l’Hexagone contre 180 jours chez nous.
Des pratiques qualifiées de discriminantes par le ministre des Outre-mer, Victorin Lurel.
Déjà présentée en octobre 2011 par un Victorin Lurel, alors député, cette proposition de loi avait été rejetée… Plus d’un an après, elle passe sans problème.
Après un vote des députés le 27 mars, elle a été adoptée à l’unanimité par les Sénateurs, sans aucune modification. Elle est donc définitive.
Un vote approuvé par les socialistes et les centristes, mais boudé par l’UMP qui préfère attendre une grande loi de santé publique et une charte pour les industriels.
Certains n’ont pas attendu… En janvier dernier, la Société Antillaise de Production de Yaourts (SAPY) et la Société Guadeloupéenne de Production de Yaourts (SGPY), toutes deux licenciées de marque Danone, prenaient les devants en signant une charte d’engagements volontaires de progrès nutritionnel avec le Ministère de la Santé.
Ses objectifs : réduire la teneur moyenne en sucres ajoutés de 20% sur l’ensemble des produits de la marque d’ici fin 2015.
Ces dispositions prises par la SAPY et la SGPY ont permis de diminuer de plus de 7% la teneur en sucres ajoutés des produits présents dans nos rayons.
Mais, des efforts supplémentaires seront à fournir. La loi sur l’offre alimentaire entrera en vigueur six mois après sa promulgation. Dans le but de permettre aux distributeurs d’écouler leurs marchandises.
Le Parlement a approuvé la proposition de loi interdisant la différence de teneur en sucres ajoutés entre les produits vendus outre-mer et ceux de l’Hexagone.
Même emballage, mais teneur en sucre différente
Une différence notable alors que les emballages sont les mêmes… Pour exemple, le taux de sucre dans un soda vendu dans nos rayons est entre 44 à 48% plus élevé outre-mer. Celui des sodas l’est d’environ 20%.Les sénateurs socialistes n’ont pas manqué de souligner les effets néfastes de cette surconsommation de sucre. Ils ont d’ailleurs rappelé les chiffres du surpoids, du diabète et de l’obésité, plus élevés que ceux de l’Hexagone.
Fin des dates limites de consommation à rallonge
Autre victoire pour le PS, sur la date limite de consommation (DLC). Plus de 300 produits frais sont concernés. Ainsi, les yaourts ont une DLC de 30 jours outre-Atlantique. Elle est de 50 jours sur notre territoire. Même constat pour le gruyère râpé. La DLC est de 40 jours pour l’Hexagone contre 180 jours chez nous.Des pratiques qualifiées de discriminantes par le ministre des Outre-mer, Victorin Lurel.
Cette fois, un parcours sans embûches…
Déjà présentée en octobre 2011 par un Victorin Lurel, alors député, cette proposition de loi avait été rejetée… Plus d’un an après, elle passe sans problème.Après un vote des députés le 27 mars, elle a été adoptée à l’unanimité par les Sénateurs, sans aucune modification. Elle est donc définitive.
Un vote approuvé par les socialistes et les centristes, mais boudé par l’UMP qui préfère attendre une grande loi de santé publique et une charte pour les industriels.
Une démarche nutritionnelle déjà en marche en Guadeloupe...
Certains n’ont pas attendu… En janvier dernier, la Société Antillaise de Production de Yaourts (SAPY) et la Société Guadeloupéenne de Production de Yaourts (SGPY), toutes deux licenciées de marque Danone, prenaient les devants en signant une charte d’engagements volontaires de progrès nutritionnel avec le Ministère de la Santé.Ses objectifs : réduire la teneur moyenne en sucres ajoutés de 20% sur l’ensemble des produits de la marque d’ici fin 2015.
Une entrée en vigueur de la loi dans 6 mois
Ces dispositions prises par la SAPY et la SGPY ont permis de diminuer de plus de 7% la teneur en sucres ajoutés des produits présents dans nos rayons.Mais, des efforts supplémentaires seront à fournir. La loi sur l’offre alimentaire entrera en vigueur six mois après sa promulgation. Dans le but de permettre aux distributeurs d’écouler leurs marchandises.