Vice de forme dans l’affaire Panol ?

Dominique Panol - extrait clip "Oubiyé"
Le 27 septembre. C’est la date à laquelle le Tribunal se prononcera sur la nullité de l’affaire Panol ou non. 

Nullité ?

Hier, à la chambre d’instruction de Basse-Terre, s’est tenue une audience à huis-clos, dans laquelle il était question, à la demande des avocats de la défense, de vices de formes, dans la procédure du procès de la vedette. Une série de points qui amèneraient la nullité du procès a été relevée et soulignée par les avocats de la défense.
Pour ceux de la partie civile, en revanche, rien n’est illégal, toute la procédure est totalement valide. Les avocats de la partie civile réclament justice au nom de Terrence, 18 ans, tué par son père le 10 mais dernier.


Rebondissements

Ce rebondissement vient s’ajouter à ceux, déjà nombreux, qui émaillent le procès de Dominique Panol. Il y a à peine une quinzaine de jours, le 14 août dernier, une audience s’était tenue, également à huis-clos, pour examiner la demande de liberté de Dominique Panol, réalisée par ses défenseurs. Une demande refusée. A la sortie de l’audience, les avocats de la défense se disaient déçus, mais ceux de la partie civile ont précisé que les versions de Dominique Panol changeaient depuis le début de la procédure. Assez pour que sa mise en liberté ne soit pas effective.


Mise à l’écart

Pour rappel, le 10 mai dernier, Dominique Panol a tué son fils, Terrence, 18 ans, à l’aide d’une arme à feu. Il est, depuis, sous le coup d’une procédure qui l’a, pour un temps, autorisé à une liberté surveillée. Le chanteur était alors réfugié chez des amis, au Moule. Mais il est de nouveau incarcéré. Il a, en tous cas, interdiction d’entrer en contact avec sa compagne, qui aurait été présente au moment du meurtre de Terrence, dans la maison familiale du Gosier, le 10 mai dernier.