Canne : les négociations toujours au point mort

Hier planteur et usiniers se rencontraient une fois de plus. Le principal objet des échanges était le mode de calcul de la richesse saccharine. Les négociations ont encore échoué.
Les médiateurs, représentants de la Direction de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la forêt (DAAF) ne sont pas parvenus à faire les parties revenir sur leurs positions. Pour les patrons, une hausse maximum de 1,50 euros de la tonne de canne sans modifier le coefficient modérateur qui permet de calculer la valeur saccharine. Et pour les planteur, la révision du coefficient, qui reste inchangé depuis 1981, alors que les modes d’extraction ont nettement évolué. En d'autres termes, les usiniers achètent la canne au même prix depuis trente ans alors qu'ils sont parvenus depuis à en extraire davantage de sucre.

Pas de rendez vous prévu, et pas de campagne non plus

Le démarrage de la campagne 2014 est assujetti à un accord dans les négociations. Les planteurs menacent de bloquer tout le secteur. Ils ont par ailleurs obtenu, peu après le début de ce bras de fer, le soutien des opérateurs de coupe.