Transat AG2R/La Mondiale : Guadeloupe Grand Large 2 est arrivé cette nuit

Guadeloupe Grand Large
C’est à 1h12’7 que l’embarcation Guadeloupe Grand Large 2 est arrivée, après 23 jours 18 heures et 12 minutes de courses.

Belle course

 
Nicolas Thomas et François Guibourdin n’ont pas démérité, ils ont fait une belle course. Au final, ils auront mis 23 jours à parcourir les 3890 miles entre Concarneau et Saint-Barthélémy. L’équipage de Guadeloupe Grand Large 2 est arrivé tôt ce matin à Saint-Bartélémy, avec une moyenne de course de 6,82 nœuds.
L'équipage est positionné à la 9ème place de la course. 


Des réaction émues

Sur le site de la Transat AG2R/La Mondiale, les 2 skippers se sont exprimés à leur arrivée : 
François Guibourdin, très ému : « Notre objectif était d'arriver à Saint Barth. Avec Nico, au début, ça a été difficile. On a rencontré des petites galères, après, on s'est dit bon : on est deux, il faut se caler. On a fini par trouver comment marchait la machine et comment on marchait nous aussi. Il n'y a que des bonnes choses dans cette course. Si les autres se battaient devant, on s'est dit qu'on était venu traverser, prendre du plaisir. Je me rends compte que la formation qu'on a reçue pendant un an en Guadeloupe a de la valeur. Et aujourd'hui, mon rêve s'est réalisé ! Le large, ce n'est pas comme les régates côtières où on est là, on se regarde, on se tire la bourre. Chaque jour est important. Le cap, la route à suivre peuvent changer tous les jours. On a eu toutes les conditions de vent et de mer. Il faut le faire pour comprendre ! Ce qui est le plus compliqué, c'est la cadence. Ça, c'est épouvantable"
 Nicolas Thomas : « Je suis content ! Ça fait vraiment plaisir de voir tout ce monde qui nous attend, tout ce monde autour de nous. Ma maman est venue, il y a plein d'amis, c'est un jour merveilleux pour nous. Ça fait longtemps qu'on est en mer et qu'on se dit : « vivement qu'on retrouve nos îles ». Depuis plusieurs jours, on a bien travaillé pour revenir sur Lorientreprendre. Ce matin, en croisant leurs voiles, on s'est dit que ça avait payé. On y a cru. On s'est retrouvé à moins d'un mille. Mais ils ne se sont pas laissés faire. Ils ont vu qu'on était à l'affût. C'était une belle bataille. J'ai appris à être patient sur cette course.  A prendre une option et à attendre qu'elle marche pour finalement nous retrouver devant les ténors… »