Jean- Claude Duvalier : une mort « discrète »

Jean-Claude Duvalier, Baby Doc, au temps de sa toute puissance, en 1982
Le décès de l'ancien dictateur haïtien, Jean- Claude Duvalier, n’a guère de suscité de réactions en France. Du côté de l’Elysée, comme du ministère des affaires étrangères, on est resté très discrets. Quant aux médias nationaux, tout juste, en ont- ils fait part ce week-end.
« Bébé Doc », Jean- Claude Duvalier, est décédé d’une crise cardiaque samedi, à Port- au- Prince. Il avait 63 ans.
Selon les opposants au régime des Duvalier, toujours actifs, dans l’hexagone, la France est gênée par ce décès.
Les précisions de Célia Clery :

Célia Cléry/ indifférence décès Duvalier


L’actuel président, Michel Martelly, s’est dit « attristé » par le décès de celui qui s’était auto- proclamé « président à vie » en 1971.
Il a adressé ses condoléances à la famille et aux proches de Jean- Claude Duvalier.
 

Mort avant d'être jugé

Les victimes de l’ancien dictateur entendent continuer les poursuites judiciaires engagées contre lui et son régime, notamment pour violation des droits de l’homme.
Entre 1971 et 1986, Jean- Claude Duvalier a placé Haïti sous un dictat, qui l'aura finalement conduit à sa perte, avec une révolte populaire et un exil « doré » dans le sud de la France hexagonale.
Après l'annonce de son décès il n'y a pas eu de rassemblement organisé dans les rues de Port- au- Prince.
Aucune
date n’a été annoncée pour ses funérailles.