La préfecture de Guadeloupe fait savoir via communiqué de presse que des opérations interministérielles de contrôle des grossistes et des restaurants proposant des produits de la mer ont lieu. Elles ont déjà conduit à plusieurs saisies.
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“Les opérations sont coordonnées, sous l'autorité du préfet de la Guadeloupe, par la Direction de la Mer (DM) avec la participation de la Direction de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DAAF), de la Direction des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi (DIECCTE) et de la Douane. Les contrôles portent sur la traçabilité des produits de la mer détenus, sur le respect des règles sanitaires et sur le respect des tailles minimales de capture.”
5 établissements ont fait l'objet de contrôles.
Ils ont conduit à la saisie d'une trentaine de kilos de lambis.
Leur conditionnement ne respectait ni le poids minimum réglementaire, ni les règles sanitaires en vigueur.
Dans le communiqué, l'Etat tient également à rappeler les points suivants concernant les produits de la mer.
Traçabilité : “les restaurateurs doivent être en mesure de produire immédiatement les factures des produits de la mer qu’ils détiennent. Ces factures doivent notamment mentionner la date de la transaction, le cachet du vendeur dûment déclaré auprès des services de la direction de l’alimentation de l’agriculture et de la forêt, l’identité de l’acheteur, et détailler par espèces les quantités vendues.”
Règles sanitaires de conservation : “les restaurateurs ne peuvent congeler des produits de la mer achetés en frais sauf s’ils disposent d’un Plan de Maîtrise Sanitaire (PMS) et d’un appareillage adapté.”
Tailles minimales de capture : “les restaurateurs doivent veiller à ce que les produits qu’ils achètent respectent les tailles minimales de capture. Il est rappelé que cette taille est de 18 cm pour les langoustes brésiliennes, 21 cm pour les langoustes royales (25 cm pour les langoustes royales pêchées dans les zones d'interdiction partielle de pêche du fait de la contamination par la chlordécone) ; mesurée de la pointe du rostre à l’extrémité de la queue. Le lambi en frais décortiqué doit peser quant à lui plus de 250 g.”
Espèces interdites à la vente : “les restaurateurs doivent veiller au respect de l’interdiction de vente des espèces de poisson vénéneux pouvant notamment entraîner des intoxications grave à la ciguatera. Cette liste figure en annexe 3 de l’arrête 2002-1249 du 19 août 2002 portant réglementation de l’exercice de la pêche maritime dans les eaux de la Guadeloupe et des îles du Nord et peut être obtenue sur la page sécurité sanitaire des aliments du site internet de la DAAF.”
En cas d’absence de pièces justificatives, d’infraction aux règles sanitaires ou de constat de sous-taille, les produits de la mer pourront être saisis.
Les contrevenants s'exposent à la fermeture administrative de leur activité et à des amendes administratives et pénales pouvant aller jusqu'à 22 500 €.
Les opérations de contrôle vont se poursuivre dans les semaines à venir.
Une trentaine de kilos de lambis saisis
5 établissements ont fait l'objet de contrôles.Ils ont conduit à la saisie d'une trentaine de kilos de lambis.
Leur conditionnement ne respectait ni le poids minimum réglementaire, ni les règles sanitaires en vigueur.
Rappel
Dans le communiqué, l'Etat tient également à rappeler les points suivants concernant les produits de la mer.Traçabilité : “les restaurateurs doivent être en mesure de produire immédiatement les factures des produits de la mer qu’ils détiennent. Ces factures doivent notamment mentionner la date de la transaction, le cachet du vendeur dûment déclaré auprès des services de la direction de l’alimentation de l’agriculture et de la forêt, l’identité de l’acheteur, et détailler par espèces les quantités vendues.”
Règles sanitaires de conservation : “les restaurateurs ne peuvent congeler des produits de la mer achetés en frais sauf s’ils disposent d’un Plan de Maîtrise Sanitaire (PMS) et d’un appareillage adapté.”
Tailles minimales de capture : “les restaurateurs doivent veiller à ce que les produits qu’ils achètent respectent les tailles minimales de capture. Il est rappelé que cette taille est de 18 cm pour les langoustes brésiliennes, 21 cm pour les langoustes royales (25 cm pour les langoustes royales pêchées dans les zones d'interdiction partielle de pêche du fait de la contamination par la chlordécone) ; mesurée de la pointe du rostre à l’extrémité de la queue. Le lambi en frais décortiqué doit peser quant à lui plus de 250 g.”
Espèces interdites à la vente : “les restaurateurs doivent veiller au respect de l’interdiction de vente des espèces de poisson vénéneux pouvant notamment entraîner des intoxications grave à la ciguatera. Cette liste figure en annexe 3 de l’arrête 2002-1249 du 19 août 2002 portant réglementation de l’exercice de la pêche maritime dans les eaux de la Guadeloupe et des îles du Nord et peut être obtenue sur la page sécurité sanitaire des aliments du site internet de la DAAF.”
En cas d’absence de pièces justificatives, d’infraction aux règles sanitaires ou de constat de sous-taille, les produits de la mer pourront être saisis.
Les contrevenants s'exposent à la fermeture administrative de leur activité et à des amendes administratives et pénales pouvant aller jusqu'à 22 500 €.
Les opérations de contrôle vont se poursuivre dans les semaines à venir.