Ils étaient 3000 selon la préfecture - 10000 selon les organisateurs - à se réunir ce dimanche 11 janvier, dans les rues de Pointe- à- Pitre, pour participer à la marche en hommage aux victimes des attentats commis à Paris et à Vincennes.
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Les messages « Je suis Charlie » ou « Nou sé Charlie » étaient largement portés par ceux qui ont défilé. La marseillaise a également été entonnée. Toutes les religions, tous les partis et toutes les générations étaient présents.
En tête de cortège se trouvaient des policiers et des journalistes, venus rendre hommage à leurs collègues assasinés par les frères Kouachi et Amédy Coulibaly. C'était le cas de Christian Vainqueur, secrétaire général d'unité SGP FO, et d'Eline et Stéphanie, deux jeunes journalistes. Ecoutez leurs réactions :
Les autorités religieuses aussi ont souhaité se mobiliser. On retrouvait notamment dans le cortège l'Imam de Guadeloupe, Mamadou Cissokho, qui marchait aux côtés des représentants de la communauté juive de l'archipel. Mamadou Cissokho a d'ailleurs tenu à faire passer un message de fraternité en compagnie de M.Gubile, directeur de l'école juive de Guadeloupe :
Ce sont les élus qui avaient appelé à la mobilisation à Pointe-à-Pitre mais ils ont choisi de se mettre en retrait dans le cortège pour défiler en tant que citoyens. De nombreux maires, parlementaires et représentants des deux collectivités majeures étaient présents. Le temps de cette marche républicaine, les désaccords ont été mis de côté. On retrouvait notamment main dans la main Jacques Bangou, le maire de Pointe-à-Pitre, Ary Chalus, député maire de Baie-Mahault et Marie-Luce Penchard, maire de Basse-Terre. Ils ont tenu à afficher ce message d'unité :
Le reste de cette marche républicaine était composé de guadeloupéens issus de différents corps professionnels, de différentes origines et de différentes générations. Des hommes et des femmes venus pour afficher leur soutien aux familles des victimes et défendre la liberté d'expression. C'était notamment le cas du jeune Nevil, 18 ans et de Patrick, 50 ans :
La marche s'est terminée là où elle avait commencé: sur la place des martyrs de la liberté. C'est là que plusieurs représentants politiques, membres d'associations et certains anonymes ont voulu prendre la parole pour s'adresser à la foule. Parmi eux il y a eu Francine, elle a travaillé pendant 17 ans à Charlie Hebdo avant de revenir en Guadeloupe l'année dernière. Elle voulait rendre hommage à ses anciens collègues tués lors de l'attaque des frères Kouachi. Des collègues qu'elle décrit comme "une famille" :
Après plusieurs salves d'applaudissement en hommage aux victimes et après avoir scandé à plusieurs reprises l'expression : "Nou sé Charlie", les marcheurs se sont finalement séparés à l'issue d'une marseillaise reprise en coeur devant l'hôtel de ville de Pointe-à-Pitre.
En tête de cortège se trouvaient des policiers et des journalistes, venus rendre hommage à leurs collègues assasinés par les frères Kouachi et Amédy Coulibaly. C'était le cas de Christian Vainqueur, secrétaire général d'unité SGP FO, et d'Eline et Stéphanie, deux jeunes journalistes. Ecoutez leurs réactions :
Vainqueur Eline et Stéphanie marche républicaine
Les autorités religieuses aussi ont souhaité se mobiliser. On retrouvait notamment dans le cortège l'Imam de Guadeloupe, Mamadou Cissokho, qui marchait aux côtés des représentants de la communauté juive de l'archipel. Mamadou Cissokho a d'ailleurs tenu à faire passer un message de fraternité en compagnie de M.Gubile, directeur de l'école juive de Guadeloupe :
Mamadou Cissokho, imam et m. Gubile marche républicaine
Ce sont les élus qui avaient appelé à la mobilisation à Pointe-à-Pitre mais ils ont choisi de se mettre en retrait dans le cortège pour défiler en tant que citoyens. De nombreux maires, parlementaires et représentants des deux collectivités majeures étaient présents. Le temps de cette marche républicaine, les désaccords ont été mis de côté. On retrouvait notamment main dans la main Jacques Bangou, le maire de Pointe-à-Pitre, Ary Chalus, député maire de Baie-Mahault et Marie-Luce Penchard, maire de Basse-Terre. Ils ont tenu à afficher ce message d'unité :
bangou, chalus et penchard marche républicaine
Le reste de cette marche républicaine était composé de guadeloupéens issus de différents corps professionnels, de différentes origines et de différentes générations. Des hommes et des femmes venus pour afficher leur soutien aux familles des victimes et défendre la liberté d'expression. C'était notamment le cas du jeune Nevil, 18 ans et de Patrick, 50 ans :
nevil et patrick marche républicaine
La marche s'est terminée là où elle avait commencé: sur la place des martyrs de la liberté. C'est là que plusieurs représentants politiques, membres d'associations et certains anonymes ont voulu prendre la parole pour s'adresser à la foule. Parmi eux il y a eu Francine, elle a travaillé pendant 17 ans à Charlie Hebdo avant de revenir en Guadeloupe l'année dernière. Elle voulait rendre hommage à ses anciens collègues tués lors de l'attaque des frères Kouachi. Des collègues qu'elle décrit comme "une famille" :
francine charlie hebdo
Après plusieurs salves d'applaudissement en hommage aux victimes et après avoir scandé à plusieurs reprises l'expression : "Nou sé Charlie", les marcheurs se sont finalement séparés à l'issue d'une marseillaise reprise en coeur devant l'hôtel de ville de Pointe-à-Pitre.