Elle avait provoqué la colère des organisations syndicales de Guadeloupe et de Martinique. En décembre dernier, elles se sont mobilisées pour dénoncer la perte d'un patrimoine essentiel pour nos régions. La Banque des Antilles françaises craignait à l'époque la suppression de 130 postes dans le projet de restructuration de l'entreprise. Les politiques étaient même montés au créneau, interpellant le gouvernement à l'Assemblée Nationale ou au Sénat.
La CEPAC, la Caisse d'Epargne Provence-Alpes-Corse a mis sur la table 314 millions d'euros pour racheter à la BPCE, la Banque Populaire Caisse d'Epargne ces trois fleurons financiers des Outre-mer.
La BDAF doit être intégrée au réseau caisse d'Epargne de la Guadeloupe et de la Martinique. Selon les analystes financiers, la fusion amènerait une augmentation de 25% de son produit net bancaire à la Réunion, à Saint-Pierre et Miquelon et en Guadeloupe.
Pour apaiser les tensions sociales, la CEPAC lancera dans les prochaines semaines des séminaires d'intégration avec des collaborateurs. Une fusion des système informatiques doit aussi être lancée.