François Hollande, le président de la République a annoncé il y a quelques jours que la France allait accueillir 30 000 réfugiés syriens, d’ici 2016. D'ores et déjà, des réfugiés syriens arrivent dans l’archipel, mais cela ne règle pas toute la problématique de leur fuite de la Syrie.
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« Une idiotie !!! » le docteur Fassih ne décolère pas à Basse Terre. Les syriens arrivés clandestinement en Guadeloupe reçoivent un statut officiel de réfugiés. Mais il leur est impossible de faire venir leur famille en danger, parfois avec des bébés, par avion. Il faudrait les faire venir en bateau clandestinement à travers les canaux. » Je m’occupe de l’un de mes compatriotes qui est à la maison » raconte le docteur Fassih, il a une femme et trois enfants. Le petit dernier a huit mois. Ils sont en Egypte dans des conditions à la fois dangereuses et précaires. Et bien il est impossible de la faire venir. D’obtenir un visa pour qu’ils voyagent par avion… » C’est la règle de l’administration française. Une situation incompréhensible pour le médecin syrien de Basse Terre »
« Ils ont beaucoup de difficultés.car pour obtenir le titre de séjour de façon légale, il faut qu’ils viennent de façon illégale, par la mer en
se jetant entre les mains de tous les réseaux mafieux .Pour venir dans les iles d’à-côté et pour venir avec des bateaux de pêcheurs en Guadeloupe.
Personne n’est actuellement autorisé à accueillir dignement chez lui, même s’il a les moyens un réfugié qui est dans la détresse la plus absolue. C’est une chose qui m’échappe complètement alors que dans le même temps le Chef de l’Etat annonce que la France doit accueillir des réfugiés syriens. Notre communauté syro-libanaise fait partie de l’histoire de la Guadeloupe. Nous sommes Guadeloupéens et nous avons les moyens d’accueillir les membres de nos familles, des villages de Syrie…Mais nous nous mettrions dans l’illégalité en le faisant. C’est absurde ! »
Le bon docteur de Basse Terre a les yeux bleus qui lancent des éclairs lorsqu’il évoque la guerre en Syrie, contre l’Etat Islamique et l’impuissance de l’Occident. Mazen FASSIH est à la fois triste et en colère. La situation s’aggrave en Syrie. Les enfants de leur famille meurent sous els bombes et les syriens de Guadeloupe ne peuvent rien faire pour les évacuer. L’homme que le docteur héberge à Basse-Terre baisse la tête. Il a les yeux plein de désespoir. Il est reconnaissant à la France de l’accueillir mais quel supplice : être ici, face à la Mer des Caraïbes, dans un pays heureux. Pendant que sa femme et ses enfants risquent la maladie ou la mort sur les bords de la Méditerranée. Pouvoir leur envoyer des billets d’avion grâce à la générosité de la communauté, les sauver de la Guerre mais ne rien pouvoir faire par ce que les règles administratives françaises, et la loi, ne le permettent pas…Le Chagrin et la Pitié…
« Ils ont beaucoup de difficultés.car pour obtenir le titre de séjour de façon légale, il faut qu’ils viennent de façon illégale, par la mer en
se jetant entre les mains de tous les réseaux mafieux .Pour venir dans les iles d’à-côté et pour venir avec des bateaux de pêcheurs en Guadeloupe.
Personne n’est actuellement autorisé à accueillir dignement chez lui, même s’il a les moyens un réfugié qui est dans la détresse la plus absolue. C’est une chose qui m’échappe complètement alors que dans le même temps le Chef de l’Etat annonce que la France doit accueillir des réfugiés syriens. Notre communauté syro-libanaise fait partie de l’histoire de la Guadeloupe. Nous sommes Guadeloupéens et nous avons les moyens d’accueillir les membres de nos familles, des villages de Syrie…Mais nous nous mettrions dans l’illégalité en le faisant. C’est absurde ! »
Le bon docteur de Basse Terre a les yeux bleus qui lancent des éclairs lorsqu’il évoque la guerre en Syrie, contre l’Etat Islamique et l’impuissance de l’Occident. Mazen FASSIH est à la fois triste et en colère. La situation s’aggrave en Syrie. Les enfants de leur famille meurent sous els bombes et les syriens de Guadeloupe ne peuvent rien faire pour les évacuer. L’homme que le docteur héberge à Basse-Terre baisse la tête. Il a les yeux plein de désespoir. Il est reconnaissant à la France de l’accueillir mais quel supplice : être ici, face à la Mer des Caraïbes, dans un pays heureux. Pendant que sa femme et ses enfants risquent la maladie ou la mort sur les bords de la Méditerranée. Pouvoir leur envoyer des billets d’avion grâce à la générosité de la communauté, les sauver de la Guerre mais ne rien pouvoir faire par ce que les règles administratives françaises, et la loi, ne le permettent pas…Le Chagrin et la Pitié…