Durant les quelques 217 ans qu’a duré l’esclavage en Guadeloupe, la population des africains déportés n’a jamais été tout le temps servile. Des révoltes ont régulièrement éclaté et pour certaines très tôt. La toute première a eu lieu en 1656 dans les premières années de la colonisation.
En 1656, la Guadeloupe est dirigée d’une main de fer par Charles Houel. L’homme contesté par les colons craint une révolte. Il a alors l’idée d’armer et de former deux esclaves. Pédre orignaire de la côte d’Angle et Jean-Leblanc venu du Cap-Vert. A dessein il leur laisse le loisir d’étendre leur influence sur leurs congénères. Il est ainsi persuadé de pouvoir compter sur leur concours pour remettre au pas ceux des habitants qui seraient tentés de se révolter contre son autorité. Seulement les deux hommes sont loin d’être les instruments faciles qu’il imagine.
Le soulèvement est lancé à Capesterre par Jean-Leblanc. A la tête de sa troupe, ils envahissent une habitation et égorgent ses habitants, s’emparent des armes et s’enfuient dans les bois. Les colons vite avertis du massacre tentent de réagir, mais sans succès.
Pédre et Jean-Leblanc organisent une insurrection en secret
Pèdre et Leblanc vont profiter de la liberté qui leur est offerte pour organiser dans le plus grand secret une révolte. Leur projet d’après l’historien Lacourt, est simple, « égorger tous les blancs et fonder à la Guadeloupe deux royaumes, l’un à Capesterre gouverné par Jean-Leblanc, l’autre à Basse-Terre gouverné par Pèdre.Le soulèvement est lancé à Capesterre par Jean-Leblanc. A la tête de sa troupe, ils envahissent une habitation et égorgent ses habitants, s’emparent des armes et s’enfuient dans les bois. Les colons vite avertis du massacre tentent de réagir, mais sans succès.