L'histoire de la Guadeloupe est intimement liée à l'esclavage. Les premiers africains déportés arrivent peu après la colonisation de l'île par les français en 1635. Leur nombre va très vite augmenter tout au long des 213 ans que va durer le régime d'asservissement.
Quand les français s’emparent de la Guadeloupe en 1635, l’esclavage des africains est déjà institué dans la région. Les dirigeants de l’expédition qui débarquent sur le territoire de l’actuelle commune de Sainte-Rose, Charles Lienard de l’Olive et Jean du Plessis d’Ossonville, ont participé à la conquête de Saint-Christophe, capitale d’alors des Antilles Françaises qui depuis 1625 compte plusieurs centaines d’africains asservis.
Toutefois les premiers colons français sont en majorité des engagés bretons et normands.
Le 27 Mai 1848, en Guadeloupe, un peu plus de 87 000 hommes et femmes sont concernés par l’abolition de l’esclavage.
Toutefois les premiers colons français sont en majorité des engagés bretons et normands.
Dès 1641, la Guadeloupe voit débarquer ses premiers esclaves
Les premiers esclaves africains destinés à la toute nouvelle colonie de la Guadeloupe arrivent à la Pentecôte de 1641, soit 6 ans après. Ils sont 60, suivis d’une centaine quelques années plus tard. L’arrivée de colons juifs hollandais qui fuient le brésil avec 300 de leur esclaves en 1654 marque le début de l’augmentation rapide de la population servile. Dès 1656 la Guadeloupe compte 12 000 blancs et déjà 3000 esclaves noirs soit deux fois plus que la Martinique. Le rapport va vite s’inverser. A la révolution française en 1789, l’île compte 13.712 blancs, 3.058 noirs libres et 89.823 esclaves.Des effectifs fluctuants
Tout au long de l’histoire, le nombre d’esclaves présents à la Guadeloupe va beaucoup varier. S’il augmente globalement sur le long terme, il connait aussi des baisses, parfois importantes, du fait des maladies, des famines ou des guerres.Le 27 Mai 1848, en Guadeloupe, un peu plus de 87 000 hommes et femmes sont concernés par l’abolition de l’esclavage.