Une jeune puéricultrice, mais également un agent de la réanimation et un agent du laboratoire, tous trois travaillant au CHU, ont été admis aux urgences ces derniers jours. La jeune femme est dans un état préoccupant. Des hospitalisations qui interpellent... Sont-elles liées à l'incendie du CHU ?
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Le CHU, encore et toujours au coeur des suspicions et interrogations. Trois mois après l'incendie du centre hospitalier, plusieurs services ont repris le travail. Mais, des membres du personnel se plaignent de malaises. Selon nos informations, trois personnes travaillant au CHU, ont été admises aux urgences, ces derniers jours.
Le dimanche 4 mars, alors en plein service, aux urgences pédiatriques, elle est victime d'un malaise grave. Prise en charge, son état général s'est, depuis, considérablement dégradé.
Ce mardi 13 mars, elle a finalement été admise en consultation neurologique pour déficience neurologique, avec paralysie du côté gauche. Elle a été placée sous oxygène.
Les causes de son état ne sont pas définitives. Les médecins pensent, pour l'heure, à une intoxication.
D'autant plus que, ces derniers jours, deux autres professionnels de santé du Centre hospitalier universitaire, un agent du service réanimation et un autre travaillant au laboratoire, ont eux aussi, été admis aux urgences.
Trois hospitalisations qui soulèvent, à nouveau, de nombreuses questions.
Alors que la direction de l'établissement hospitalier plaidait pour des travaux de décontamination assortis d'une délocalisation partielle des locaux, étage par étage, le collectif, lui, exigeait l'évacuation totale de l'hôpital pendant les travaux.
Interpellée par la députée Justine Bénin, ce mercredi, sur la situation du CHU, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn a affirmé que "les conditions de travail ne sont certes pas optimales au CHU de Guadeloupe mais le capital santé du personnel n’est en l’état actuel pas touché. De nouvelles expertises sont prévues par l’ARS, la semaine prochaine pour valider les résultats des analyses précédentes qui n’avaient pas observé d’anomalie".
Les médecins parlent d'intoxication
Le cas le plus préoccupant est celui d'une jeune puéricultrice âgée de 30 ans. Revenue de congés, il y a une semaine à peine, dès sa reprise, elle présentait des symptômes tels des céphalées (maux de tête) et des nausées.Le dimanche 4 mars, alors en plein service, aux urgences pédiatriques, elle est victime d'un malaise grave. Prise en charge, son état général s'est, depuis, considérablement dégradé.
Ce mardi 13 mars, elle a finalement été admise en consultation neurologique pour déficience neurologique, avec paralysie du côté gauche. Elle a été placée sous oxygène.
Les causes de son état ne sont pas définitives. Les médecins pensent, pour l'heure, à une intoxication.
D'autant plus que, ces derniers jours, deux autres professionnels de santé du Centre hospitalier universitaire, un agent du service réanimation et un autre travaillant au laboratoire, ont eux aussi, été admis aux urgences.
Trois hospitalisations qui soulèvent, à nouveau, de nombreuses questions.
De nombreux malaises
Quelques jours après la réouverture partielle de la tour sud, en janvier, plusieurs membres du personnel s'étaient déjà plaints de "malaises" et inquiétés de la "qualité de l'air". Des inquiétudes relayées par les syndicats et le collectif de défense du CHU.Alors que la direction de l'établissement hospitalier plaidait pour des travaux de décontamination assortis d'une délocalisation partielle des locaux, étage par étage, le collectif, lui, exigeait l'évacuation totale de l'hôpital pendant les travaux.
Interpellée par la députée Justine Bénin, ce mercredi, sur la situation du CHU, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn a affirmé que "les conditions de travail ne sont certes pas optimales au CHU de Guadeloupe mais le capital santé du personnel n’est en l’état actuel pas touché. De nouvelles expertises sont prévues par l’ARS, la semaine prochaine pour valider les résultats des analyses précédentes qui n’avaient pas observé d’anomalie".