Les sargasses ont fait leur grand retour en plusieurs points de l'archipel. La saison des algues brunes débute en avril et les échouages massifs ne commenceront à s'atténuer qu'à partir de septembre.
Le gouvernement a annoncé un second "plan Sargasses" pour les 4 prochaines années. Il prévoir 26 mesures pour mieux connaître, prévenir et lutter contre le phénomène.
Le "plan Sargasses 2" fait suite au premier plan national de prévention et lutte contre les sargasses lancé par l'Etat en octobre 2018.
Le premier plan n'a pas atteint ses objectifs
Le "plan Sargasses 1" a produit quelques résultats positifs notamment en terme de suivi des taux d'hydrogène sulfuré, le gaz émis par la décomposition des algues, ainsi que pour la surveillance et la prévision des échouements.
Mais il n'a pas atteint, loin s'en faut, les objectifs visés en matière de gestion de ces échouements massifs, de recherches en amont et de valorisation en aval.
Pour deux raisons principales, la faiblesse de l'enveloppe budgétaire, tout d'abord, limitée à 11 millions d'euros pour les milliers de kilomètres des côtes antillaises et guyanaises.
Ensuite, parce qu'il a été conçu dans une approche de type gestion de crise. Or, les échouements massifs de sargasses sont, à l'évidence, un phénomène récurrent.
Une enveloppe plus conséquente pour le second plan
Changement de paradigme donc pour le "plan Sargasses 2". Il sera doté, lui, de 36 millions d'euros, sur 4 ans.
28 millions pour la lutte et la prévention des échouements, c'est-à-dire les barrages, la collecte et le stockage et 9 millions pour la recherche.
Sans oublier un volet "comité de pilotage plan d'urgence et schéma directeur" pour coordonner tous les acteurs publics et privés de cette bataille.