La France compte 52 nouveaux citoyens : 29 femmes, 15 hommes et 8 enfants mineurs. Originaires d'Haïti, de la République dominicaine, de La Dominique, du Brésil, de Syrie, de Guinée, de Colombie, de Hongrie, du Cameroun, du Surinam, d'Argentine, de Madagascar, de Cuba, de Bulgarie, de Tunisie, du Mexique, du Bénin, du Maroc, de Suisse, de Croatie, d'Espagne, du Portugal, de la République démocratique du Congo et du Togo, ils ont choisi de devenir Français au cours d'une cérémonie qui s'est déroulé à la sous-préfecture de Pointe-à-Pitre, ce mercredi 17 janvier.
C'est la première depuis la crise sanitaire. C'était donc un moment solennel pour tous, "extrêmement important" a précisé Jean-François Moniotte, sous-préfet.
Tour à tour, chacun a reçu le décret nominatif de naturalisation établi à son nom et d’autres documents de référence tels que : la lettre d’accueil du Président de la République, l'extrait de la constitution de 1958, la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, un extrait de l'hymne national et la charte des droits et devoirs du citoyen.
Entre émotion et soulagement, Norma a récupéré son précieux sésame. Avec sa famille, elle est entrée illégalement en Guadeloupe en 2015, fuyant la guerre dans son pays, la Syrie. Si elle n'a pas rencontré trop de difficultés avec la langue, elle reconnaît avoir trouvé le parcours administratif plus délicat. Désormais française, elle entend bien profiter de cette nouvelle vie qui s'offre à elle.
C'est un moment de grande satisfaction également pour Lamarana. Elle est arrivée en Guadeloupe avec son époux. Après avoir pris sa retraite de l'armée, il a voulu retrouver son île. C'est donc tout naturellement que Lamarana l'a accompagné.
Elle avait déposé son dossier il y a cinq ans. La crise sanitaire a quelque peu ralenti le processus. Ce n'est qu'à son arrivée dans l'archipel que tout s'est accéléré.
C'est une nouvelle vie qui commence donc pour ces 52 citoyens.