C'était en octobre dernier. Après une nouvelle accélération des vols de bovins, plusieurs éleveurs avaient décidé de monter au créneau pour faire entendre leur colère mais aussi leur dépit face à des vols qui, la plupart du temps se renouvellent dans le temps et restent impunis.
Voir : L'élevage guadeloupéen durement impacté par les vols de bétails (6 octobre 2022)
Près d'un an plus tard, la situation reste la même et le problème se pose avec encore plus d'acuité. Face à ses vols, l'éleveur est livré à lui-même. L'alternative est alors simple : Ou il se défend lui-même par tous les moyens possibles, ou il baisse les bras et abandonne l'élevage.
Une perspective que les groupements d'éleveurs ne veulent même pas envisager. Mais ils savent bien qu'en la matière, ils manquent d'arguments pour encourager, soutenir, indemniser les éleveurs et surtout, ils n'ont pas non plus les moyens de faire cesser les vols.
Mais ils font bloc autour des infortunés victimes de ces actes malveillants qui laissent penser à l'existence d'un véritable réseau parallèle qui sait comment voler sans être pris, garder le bétail sans être repéré et surtout, écouler la viande sans être remarqué.
C'est contre tout cela que les éleveurs et leurs représentants se dressent aujourd’hui.