C’est la 1ère cause de handicap non-génétique chez les nourrissons : la consommation d’alcool, même légère, durant la grossesse. Aussi les spécialistes continuent-ils de marteler qu’aucun risque ne doit être pris par la mère durant cette période.
15 000 enfants par an
Chaque année en France, selon les autorités sanitaires, 15000 enfants naissent atteints de troubles causés par l’alcoolisation fœtale, soit un enfant toutes les 30 minutes. Car le placenta ne résiste pas au passage de cette substance, qui affecte le cerveau du bébé, particulièrement vulnérable à ce stade de son développement.
Des conséquences physiques, cognitives ou comportementales
Le syndrome d’alcoolisation fœtale regroupe des pathologies diverses. Plus la consommation est élevée, plus les conséquences sont graves. Elles peuvent être physiques, comme les troubles liés à la croissance, les malformations. Elles peuvent être également cognitives et se manifestent par exemple par des crises compulsives, des retards intellectuels. Elles peuvent être encore, comportementales, comme l’hyperactivité. Certaines de ces pathologies, peuvent selon l’exposition, apparaître bien après la naissance.
"Enceinte, il n'y a pas de consommation d'alcool sans risques". Campagne de l'association SAF France.
- Qu'est-ce que SAF France ? C'est l’association nationale (loi 1901) dont les membres ont près de 30 ans d’expérience dans la recherche, le diagnostic, la prise en charge et la prévention du Syndrome d’Alcoolisation Foetale (SAF) et des Troubles Causés par l’Alcoolisation Foetale (TCAF). Reconnue par de nombreuses sociétés savantes, SAF France œuvre pour la reconnaissance, la prévention et l’accompagnement des personnes porteuses de TCAF. Son intervention auprès de nombreuses instances a permis de sensibiliser les politiques et sociétés savantes représentatives.