Basse-Terre s'est réveillée ce mardi matin quelque peu groggy. Et malgré le maintien du grand défilé du mardi gras, les autorités comme la population veulent tirer des enseignements d'un tel accident pour qu'il ne se revouvelle plus
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Et au petit matin, c'est vers le Centre Hospitalier de Basse-Terre que les oreilles se sont tendues, histoire de savoir ce qu'il en était pour les 17 personnes prises en charge après l'accident. Le bilan affiché permet aux uns et aux autres de respirer. On a évité le pire.
La rue Lardenoy, habituel théâtre des défilés du carnaval, résonnait encore ce matin des bruits de l'accident de ce lundi gras. Ici et là, des spectateurs venus pour le spectacle carvalesque de ce mardi gras et qui étaient déjà présents la veille, commentaient encore l'accident. Ce qui jusqu'alors aurait semblé invraissemblable, est devenu depuis un précédent que chacun veut désormais éviter.
Et les citoyens spectateurs ne sont pas les seuls à se laisser interpeller par ce qui s'est passé. Les autorités aussi, une fois l'émotion exprimée, veulent tirer des conclusions pour l'avenir.
Joël Beaugendre le président de la communauté d’agglomération Grand Sud Caraïbes estime que pour l’an prochain, il va falloir encore plus encadrer les choses. Il ne s’agit pas d’un véhicule extérieur, mais bien d’une voiture autorisée dans le circuit. Le chauffeur a perdu le contrôle du véhicule et a percuté plusieurs participants et spectateurs.
Hier soir les secours sont rapidement intervenus, grâce à une coordination de sécurité qui a été mise en place. Une exigence de l’Etat.
Aujourd’hui à Basse-Terre la sécurité sera à son optimum. La direction de la sécurité publique a mobilisé 30 policiers du commissariat central de Basse-Terre renforcé par des motards de la sécurité publique et deux pelotons de gendarmes mobiles. Un dispositif qualifié de dynamique.
L’organisateur, la fédération du carnaval a mis a disposition des agents de sécurité privé et des bénévoles, la police municipale de Basse-Terre est aussi mobilisée. Une organisation qui permet des réponses rapides.
Marie-Luce Penchard, maire de Basse-Terre
Joël Beaugendre pdt de la CA. Grand Sud Caraïbe
Aujourd’hui à Basse-Terre la sécurité sera à son optimum. La direction de la sécurité publique a mobilisé 30 policiers du commissariat central de Basse-Terre renforcé par des motards de la sécurité publique et deux pelotons de gendarmes mobiles. Un dispositif qualifié de dynamique.
L’organisateur, la fédération du carnaval a mis a disposition des agents de sécurité privé et des bénévoles, la police municipale de Basse-Terre est aussi mobilisée. Une organisation qui permet des réponses rapides.
Commissaire Isabelle Tomatis, directrice de la sécurité publique de la police Nationale.