5 jeunes comparaissent devant la cour d’Appel de Basse-Terre. Ils sont poursuivis pour violences envers des gendarmes, outrage et rébellion, pour des faits qui remontent à mars 2017 à Port-Louis. Mais les vidéos des caméras de surveillance infirment la version donnée par les gendarmes.
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Les jeunes condamnés en première instance pour violences envers personnes dépositaires de l’autorité publique, menaces de morts, outrage et rebellions comparaissent à nouveau ce mardi après-midi devant la justice.
Pourtant, les gendarmes ne marquent aucune opposition à la présence d'un caméraman mandaté par la chaîne W9, pour l'émission Enquêtes d'action.
Les 5 jeunes ont été condamnés, mais certains ont fait appel pour demander que les images de vidéos surveillance soient visionnées. Il y a quelques mois, la cour d’Appel avait donc renvoyé l’audience pour visionner ces images de vidéos surveillance. Des images qui selon la défense de ces jeunes démontrent que les jeunes n’ont pas eu de comportement agressifs lors de ce contrôle.
Le rappel des faits avec Eric Stimpfling :
Des images cruciales pour le procès
C’est lors d’un contrôle d’identité, en 2017, à Port-Louis, que tout a dérapé. Tout commence le 17 mars 2017, lors d'une opération organisée sous réquisition du procureur de la République. Un contrôle d'identité qui dérape. Un témoin filme toute la scène avec son téléphone portable. Sa présence dérange, les gendarmes lui intiment l'ordre d'arrêter de filmer.Pourtant, les gendarmes ne marquent aucune opposition à la présence d'un caméraman mandaté par la chaîne W9, pour l'émission Enquêtes d'action.
Les 5 jeunes ont été condamnés, mais certains ont fait appel pour demander que les images de vidéos surveillance soient visionnées. Il y a quelques mois, la cour d’Appel avait donc renvoyé l’audience pour visionner ces images de vidéos surveillance. Des images qui selon la défense de ces jeunes démontrent que les jeunes n’ont pas eu de comportement agressifs lors de ce contrôle.
Le rappel des faits avec Eric Stimpfling :