Affaire de la vidéo Cornet/Laupen : Josélita Jacques et Jules Frair relaxés

Josélita Jacques et Jules Frair en comparution ce vendredi 31 mai 2024 au Tribunal de Basse-Terre
Dans l'affaire Edwing Laupen et feu Cédric Cornet contre Jules Frair et Josélita Jacques au sujet de leurs témoignages relatifs au visionnage la prétendue vidéo pornographique impliquant l'élu et son directeur de cabinet, les deux poursuivis ont été relaxés.

C'est une affaire qui avait fait grand bruit... Jules Frair et Josélita Jacques comparaissaient en mai dernier devant le tribunal correctionnel de Basse-Terre pour répondre des faits présumés de faux témoignage.

L’actuel 2ème adjoint au maire du Gosier et l’ancienne animatrice de la campagne électorale de Cedric Cornet en 2020, avaient tous deux produit des attestations en faveur d’Eric Damaseau, animateur de l'émission "La pause sans filtre" lors de son procès en appel pour diffamation aggravée. Procès perdu par l'animateur.

Dans ces attestations signées, Josélita Jacques et Jules Frair indiquaient tous les deux avoir visionné une vidéo pornographique mettant en cause l'ancien maire du Gosier et son ancien directeur de cabinet avec deux mineures.

Une procédure avait été engagée par Cédric Cornet - décédé en mars dernier - et Edwing Laupen, à leur encontre.

Ce vendredi 6 septembre, le tribunal correctionnel de Basse-Terre a rendu son jugement et relaxé Joselita Jacques et Jules Frair, tout en indiquant que les attestations étaient "peu circonstanciées".

Ainsi, l'absence de production de la vidéo incriminée, le fait que les attestations litigieuses sont peu circonstanciées et l'existence d'un conflit entre les deux prévenus et Monsieur Cédric CORNET, dont la preuve n'est pas rapportée avec certitude, ne sauraient suffire à démontrer la fausseté des allégations contenues dans les attestations rédigées par Monsieur Jules FRAIR et Madame Christine (Josélita) JACQUES.

Extrait du jugement du tribunal correctionnel de Basse-Terre

Les deux anciens proches du maire Cornet échappent donc à la condamnation et à l'amende de 5 000 euros réclamée par la partie civile. Une demande rejetée en raison de la relaxe.