Après deux annulations, il est urgent de "rassurer les compagnies de croisière" estime l’Union des métiers de l’industrie et de l’hôtellerie

Un bateau de croisière en escale à Pointe-à-Pitre
Coup dur pour la saison des croisières. Deux paquebots ont changé de cap et annuler leur escale en Guadeloupe. En cause l’insécurité et les tensions sociales. L’Union des métiers de l’hôtellerie s’inquiète d’une baisse de fréquentation. Pour l’UMIH, il est urgent de rassurer les partenaires et de valoriser l’attractivité de notre archipel.

Alors que 355 000 croisiéristes sont attendus en Guadeloupe, pour cette saison, l’annonce de plusieurs compagnies de croisières d’annuler leurs escales en Guadeloupe inquiète les professionnels de l’hôtellerie et du tourisme.

Dans un communiqué, l'Union des métiers des industries de l’hôtellerie alerte les autorités et la population sur la nécessité de se mobiliser pour rassurer les partenaires sur l’attractivité de l'archipel qui a de nombreux atouts à faire valoir.

Les professionnels de l'UMIH redoutent la baisse du flux touristique lié au climat général qui impacte un secteur industriel portant pour l’économie de l’île.

Pour Catherine Cadrot, la présidente de l’UMIH : l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie en Guadeloupe, les autorités compétentes doivent prendre la mesure de la situation et trouver des parades. Mais rassurer les touristes relève de la responsabilité de tous, selon la professionnelle du tourisme.

La présidente de l'UMIH insiste sur la nécessité de faire bonne impression à ses touristes de passage qui pourraient, si la destination leur a plu, revenir dans l'archipel, lors d'un prochain voyage.

Quand ces bateaux sont annulés parce qu'ils ont eu des soucis d'insécurité sur notre territoire, nos commerçants sont pénalisés. Et pour moi, il est important que nous réagissions rapidement, parce que l'impact sur le tourisme sera très important. 

Catherine Cadrot