Après l'émotion, la réflexion ...

Les derniers instants du carnaval à peine vécus, il faut maintenant repenser aux circonstances de l'accident du lundi gras à Basse-Terre. Et les organisateurs songent à resserer les niveaux de contrôle pour garantir la sécurité des carnavali
Au lendemain du dernier jour du Carnaval, toutes les pensée se tournent à nouveau vers Basse-Terre. L'état de santé des deux principales victimes n'est plus préoccupant : le garçon de 4 ans souffre d’une fracture péroné-tibia. Il a été plâtré. Il devrait bientôt sortir de l’hôpital. La jeune fille de 11 ans a eu le fémur cassé, elle a été opérée.
Mais il reste de nombreux traumatisés. En 1er lieu, le chauffeur de la camionnette à l’origine de l’accident. Il a été entendu dans le cadre de sa garde à vue. D’après le parquet de Basse-Terre, le contrôle technique du véhicule n’était pas à jour depuis 2016.
Enfin, le test d’alcoolémie était négatif. Le chauffeur n’avait pas consommé d’alcool. Mais il est lui même très choqué par l'accident et par les actes violents qu'il a subi ensuite dans le public.
Traumatisés aussi, les membres du groupe auquel il appartient lui-même. Les carnavaliers d'Ambians Mass n'ont plus eu le coeur à défilé après l'accident. Leur carnaval à eux s'est arrêté lundi soir.
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Et depuis l'accident, certains s'interrogent sur le maintien des chars dans les défilés, notamment dans le Chef-lieu. Si à Pointe à Pitre les chars ne sont plus autorisés depuis très longtemps, à Basse-Terre c'est une tradition qui perdure et même, c'est un élément fort de cette parade.
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