C'est probablement la pression de la colère montante des usagers victimes des coupures de courant, qui a incité le président de Région a prendre cette initiative.
Il est vrai que, le conflit qui est né le 18 décembre dernier, perdure sans l'ombre d'une issue. Pire, depuis la dernière rencontre entre les deux parties le 27 janvier dernier, le dialogue, même avec la médiation de la direction du travail, est au point mort.
Divergence d'interprétation
L'opposition réside dans une interprétation que chacune des parties fait sur la prise en compte du rattrapage salarial des personnels jusque là lésés. Pour EDF, ce rattrapage se fera dans le cadre de toutes les augmentations prévues au titre de l'année 2023. Pour les grévistes, ce rattrapage doit se faire avant ces autres augmentations puisque, le cas échéant, ces personnels seraient une nouvelle fois lésés. La direction d'EDF PEI, rappelle que, si un accord de fin de conflit a été signé avec le syndicat CGC, le conflit ne repose que sur les considérations de la CGT.
Deux positions que le Président de Région veut tenter de concilier au plus vite. Une telle rencontre devrait d'ailleurs avoir lieu dès lundi. Ancien salarié lui-même d'EDF, Ary Chalus met l'accent sur la qualité du dialogue social qui doit exister au sein de toutes les branches de l'entreprise. Enfin, soucieux de l'intérêt des usagers, il souhaite qu'en attendant les discussion qu'il se fait fort de faire aboutir, il n'y ait plus de coupures d'électricité dans tout l'Archipel.
D'autres élus de la Guadeloupe se sont aussi exprimés sur ce conflit. C'est le cas du président du Département, Guy Losbar, de Marie-Luce Penchard, vice présidente de la Région qui était l'invitée de Question 1ère sur Guadeloupe La 1ère mais aussi Victoire Jasmin, sénatrice de la Guadeloupe. Touslancent un appel à la raison pour qu'une solution soit trouvée à ce conflit dans l'intérêt général de la Guadeloupe