Après le procès des attentats du 13 novembre, la France se prépare à nouveau à vivre un procès hors norme, celui de l'attentat de Nice.
Le procès de l'attentat du 14 juillet 2016 s'ouvrira le 5 septembre prochain au 16 décembre. Ce soir-là, un homme, au volant d'un camion pois-lourd fonçait sur la foule venue admirer les festivités de la Fête nationale sur la Promenade des Anglais.
Lors de cet acte terroriste revendiqué par Daech, deux jours plus tard, 86 personnes perdaient la vie, 458 étaient blessées.
Parmi les victimes, un frère et une soeur d''origine guadeloupéenne et cap-verdienne. Ludovic, 15 ans et Ludivine, 25 ans, étaient venus en famille profiter du feu d’artifice.
La nouvelle du décès de la soeur aînée était parvenue rapidement à ses parents. Après l'attentat, la famille s'était mobilisée, lançant des avis de recherche sur les réseaux sociaux, afin de retrouver Ludovic. Ce n'est que 4 jours après que la mère de famille avait appris la mort de son fils.
Un procès douloureux dans moins de deux mois
Une famille plongée dans la douleur, comme tant d'autres, ce soir de juillet 2016. Des parents, enfants, conjoints ou amis meurtris qui devront assister au procès qui approche.
Ils ne seront pas face à Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, au volant du camion, abattu par des policiers. Toutefois, la responsabilité de sept hommes et d'une femme sera examinée devant la cour d’assise spéciale. Trois d’entre eux pour association de malfaiteurs terroriste. Des membres de l'entourage du terroriste ou des intermédiaires.
865 personnes ou associations se sont constituées parties civiles.
Dans un entretien accordé au quotidien Nice-Matin, ce mercredi 13 juillet, Eric Dupond-Moretti, Garde des sceaux indiquait que "91% des victimes ont reçu une offre d'indemnisation, 76% ont accepté un règlement définitif".
Il se rendra aux commémorations à Nice, ce 14 juillet 2022.