C'était hier la fête nationale, mais aussi le triste anniversaire de l'attentat de Nice. Il y a un an, un camion fonçait sur la foule, sur la promenade des Anglais, tuant 86 personnes. Ludivine et Ludovic, deux jeunes Guadeloupéens, frère et soeur, figuraient parmi les victimes.
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86 victimes... Ce soir du 14 juillet, la France payait un lourd tribu, après un attentat. Une mère de famille guadeloupéenne, perdait, ce soir là, deux de ses enfants, Ludivine et Ludovic.
Cette famille d’origine guadeloupéenne et cap-verdienne résidant à Nice était venue en famille profiter du feu d’artifice sur la Promenade des Anglais, lorsque le camion a foncé dans la foule.
L'identification des victimes avaient été longue et difficile. Ce n'est que 4 jours après l'attentat que la mère de famille apprenait le décès de son autre enfant, Ludovic, 15 ans, après avoir eu connaissance de celui de sa fille, Ludivine, âgée de 25 ans.
Hier, le président de la République, Emmanuel Macron s'est rendu à Nice, pour un hommage aux victimes de cet attentat qui a fait 86 morts et 400 blessés.
Une cérémonie inter-religieuse pour les victimes a été organisée. Et à la tombée de la nuit, sur la promenade des Anglais, 86 faisceaux lumineux ont été allumés.
Un an après ce dramatique 14 juillet, Lamy Gomes, qui avait diffusé des photos et avis de recherche de Ludovic, sur les réseaux sociaux, a rendu hommage à ses cousins disparus. "Ludovic & Ludivine, la peine est toujours aussi forte, chaque jour, j'ai une pensée pour vous. Chaque jour, j'ai une prière pour vous et jusqu'à aujourd'hui, je pleure encore votre décès... Un jour, on se reverra, dans un autre monde, dans une autre vie. Et on fêtera à nouveau Noël et le jour de l'an, comme on le faisait si bien".
Les familles des victimes font encore leur deuil et attendent toujours des réponses de la part de l'Etat.
Cela fait un an qu'elles ont perdu un frère, une tante, ou un enfant. Un an qu'elles attendent de savoir pourquoi ce 14 juillet 2016, personne n'a pu empêcher le chauffeur du camion de Nice de tuer leurs proches. Des explications pourtant nécessaires pour faire leur deuil.
Liane D'argelier, présidente de l'association de soutien aux victimes des actes terroristes : "Plus on avance dans le temps, et plus on se rend compte que c'est important pour les familles. C'est très difficile d'accepter que son enfant soit mort, alors que cela aurait pu être évité, si les mesures de sécurité avaient été prises normalement".
Beaucoup de victimes ne se sont pas allées aux commémorations. D'autres, ont aussi peur de retourner sur les lieux de l'attentat. "Quand on a traversé un événement comme celui-ci, on a pas forcément envie d'aller encore là où il y a la foule. Et puis ce jour, est un jour compliqué, ça se comprend".
Dario Lutchmayah, président des associations d'outre-mer de Paca (Provence-Alpes-Côte d'Azur) s'est rendu aux cérémonies. Il y a quelques jours, l'assocation avait rendu à sa façon, hommage aux victimes. "Nous avons donné au mois de spetembre une messe créole en la mémoire des victimes. L'église était remplie. C'était un moment très fort pour la communauté d'outre-mer et les Niçois".
Cette famille d’origine guadeloupéenne et cap-verdienne résidant à Nice était venue en famille profiter du feu d’artifice sur la Promenade des Anglais, lorsque le camion a foncé dans la foule.
L'identification des victimes avaient été longue et difficile. Ce n'est que 4 jours après l'attentat que la mère de famille apprenait le décès de son autre enfant, Ludovic, 15 ans, après avoir eu connaissance de celui de sa fille, Ludivine, âgée de 25 ans.
Hommage national et hommage familial
Hier, le président de la République, Emmanuel Macron s'est rendu à Nice, pour un hommage aux victimes de cet attentat qui a fait 86 morts et 400 blessés.
Une cérémonie inter-religieuse pour les victimes a été organisée. Et à la tombée de la nuit, sur la promenade des Anglais, 86 faisceaux lumineux ont été allumés.
Un an après ce dramatique 14 juillet, Lamy Gomes, qui avait diffusé des photos et avis de recherche de Ludovic, sur les réseaux sociaux, a rendu hommage à ses cousins disparus. "Ludovic & Ludivine, la peine est toujours aussi forte, chaque jour, j'ai une pensée pour vous. Chaque jour, j'ai une prière pour vous et jusqu'à aujourd'hui, je pleure encore votre décès... Un jour, on se reverra, dans un autre monde, dans une autre vie. Et on fêtera à nouveau Noël et le jour de l'an, comme on le faisait si bien".
Impossible deuil pour les victimes et leurs familles
Les familles des victimes font encore leur deuil et attendent toujours des réponses de la part de l'Etat.
Cela fait un an qu'elles ont perdu un frère, une tante, ou un enfant. Un an qu'elles attendent de savoir pourquoi ce 14 juillet 2016, personne n'a pu empêcher le chauffeur du camion de Nice de tuer leurs proches. Des explications pourtant nécessaires pour faire leur deuil.
Liane D'argelier, présidente de l'association de soutien aux victimes des actes terroristes : "Plus on avance dans le temps, et plus on se rend compte que c'est important pour les familles. C'est très difficile d'accepter que son enfant soit mort, alors que cela aurait pu être évité, si les mesures de sécurité avaient été prises normalement".
De nombreuses cérémonies du souvenir
Beaucoup de victimes ne se sont pas allées aux commémorations. D'autres, ont aussi peur de retourner sur les lieux de l'attentat. "Quand on a traversé un événement comme celui-ci, on a pas forcément envie d'aller encore là où il y a la foule. Et puis ce jour, est un jour compliqué, ça se comprend".
Dario Lutchmayah, président des associations d'outre-mer de Paca (Provence-Alpes-Côte d'Azur) s'est rendu aux cérémonies. Il y a quelques jours, l'assocation avait rendu à sa façon, hommage aux victimes. "Nous avons donné au mois de spetembre une messe créole en la mémoire des victimes. L'église était remplie. C'était un moment très fort pour la communauté d'outre-mer et les Niçois".