Ce lundi matin, 12 décembre 2022, l'entrée de l'école élémentaire Louis Andréa mixte 1, a été bloqué durant deux heures. Des dizaines d'enfants ont déposé leur cartable devant la grille et ont brandi des panneaux de revendications disant stop à la violence. A l'origine de ce blocage, dix parents d'élèves. Ils dénoncent l'attitude de l'un des camarades de classe de leurs enfants scolarisés au CP. Selon eux, un garçon âgé de six ans aurait des comportements violents envers certains enfants et enseignants.
Nous avons des enfants de CP qui refusent d'aller à l'école, qui sont absents une semaine, deux semaines, qui sont traumatisés par les bruits, par le fait de voir un autre enfant taper un adulte.
Rachel Loisel, trésorière de la FAPEG à l'école Louis Andréa mixte 1
Ces parents d'élèves se sont mobilisés pour faire entendre leurs inquiétudes et mécontentements auprès de la direction de l'établissement. Parmi eux, Rachel Loisel, trésorière de la FAPEG au sein de l'école, elle raconte que l'enfant mis en cause " a déjà passé trois enseignants, on en est sur le quatrième. On se dit que la violence n'a pas sa place dans l'école. C'est inadmissible. Les enfants ont déjà perdu un trimestre. Il est hors de question qu'à la rentrée de janvier, qu'ils se retrouvent dans la même situation".
Les parents mobilisés réclament des mesures telles que l'accompagnement psychologique de l'enfant et de ses camarades.
La mère du petit garçon concerné était présente ce matin, elle défend son fils et réfute les accusations qui lui sont désignés.
Il m'a confirmé ce qu'il s'est passé. La maîtresse a tenu sa main et, il n'a pas fait ça par exprès, la bouteille d'eau est tombée. Mon fils n'est pas quelqu'un d'agressif et de violent. Au contraire, dans l'école, il partage ses goûters.
Fabienne Laviollette, mère du petit garçon mis en cause
Alertée par la Fédération des Associations des Parents d'élèves de Guadeloupe, la directrice de l'école a réuni ce lundi matin l'équipe pédagogique, l'inspectrice de la circonscription ainsi qu'une délégation de parents d'élèves. Selon Agnès Céus, la présidente de la FAPEG au sein de l'établissement, c'est à la direction de trouver la solution au problème. En l'absence de réponse concrète de la part de la hiérarchie scolaire, le mouvement sera reconduit a déjà alerté les représentants de parents d'élèves.