Statu quo, ce lundi 16 janvier 2023, dans le conflit entre les salariés grévistes de L’union des travailleurs (Fédération de l’énergie-CGTG, FO-Energie et Mines, Sud Energie et CFDT) et la direction d’Electricité de France - Production électrique insulaire (EDF PEI), gestionnaire de la Centrale de la Pointe Jarry.
Alors que le conflit social dure depuis quatre semaines, les parties ne se sont pas rencontrées, aujourd’hui.
Le personnel mobilisé a tout de même échangé avec un représentant du Palais d’Orléans de Basse-Terre :
Pour rappel, dans un communiqué en date du 13 janvier 2023, la direction d’EDF-PEI annonçait la signature d’un protocole d’accord, avec l’alliance CFE-UNSA Energies-CGC, syndicat de cadres. "Un protocole répondant à de nombreuses revendications du personnel, selon les deux parties et qui pourrait laisser entendre la fin de la grève", se réjouissait l’entreprise.
Mais il n’en est rien ; pas en ce qui concerne l’intersyndicale, qui représente plus de 73% des ouvriers de la Centrale, qui avait lancé le mouvement le 19 décembre dernier, après avoir déposé un préavis me 5 décembre.
La mobilisation se poursuit donc, avec les délestages qui l’accompagnent.
Une nouvelle journée de négociation est prévue, demain/mardi. C’est le souhait, en tout cas, de l’intersyndicale et de l’Etat qui, par le biais de la préfecture, endosserait le rôle de médiateur, dans ce dossier.
Après plusieurs rencontres, syndicats et direction d’EDF-PEI n’ont toujours pas réussi à s’accorder, sur le premier point de la plateforme, qui compte 19 revendications. Un premier point qui concerne la santé, mais qui englobe également les conditions de travail et l’amplitude horaire.
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