Basse-Terre : des projets pour dynamiser le parking "Horizon Caraïbes"

Le parking "Horizon Caraïbes", parallélépipède de béton qui trône sur le front de mer de Basse-Terre, est synonyme de gouffre financier.
Décidément, le parking "Horizon Caraïbes" embarrasse la ville de Basse-Terre. Cette infrastructure est synonyme d’échec commercial, pour l’équipe municipale en place. Pour autant, des projets germent, afin de la dynamiser et la rentabiliser.

C’est un imposant parallélépipède de béton qui trône sur le front de mer de la ville de Basse-Terre : le parking "Horizon Caraïbes". Conçu pour créer de l’attractivité et désengorger le chef-lieu, via la création de places payantes destinées aux automobilistes, il n’a pas eu le succès espéré par l’ancienne équipe municipale, sous l'ère de Lucette Michaux-Chevry.

Selon l’actuel maire, André Atallah, la ville se retrouve aujourd’hui avec 8 millions de dette à rembourser.

Pour stopper l’hémorragie, l’exécutif a lancé des consultations pour transformer ce parking, aux deux tiers, en surface commerciale et de détente. Le but est d’en faire un lieu de vie, en le redynamisant, dans le cadre du projet "Action cœur de ville", avec la complicité de la Communauté d’agglomération. De loin en loin, des animations et des manifestations évènementielles pourraient aussi y être organisées.

Environ 1000 m2, ce sera une surface commerciale. Et puis, à l’étage, nous souhaitons qu’il n’y ait pas encore du béton qui soit rajouté, sur ce bord de mer, ce sera un "rooftop", avec piano-bar, avec un mini-restaurant... un espace où, le soir, vous pouvez, vue sur mer, prendre un verre ; ça manque sur Basse-Terre (...).

André Atallah, maire de Basse-Terre interviewé par Ronan PONNET

André Atallah est interviewé par Ronan Ponnet ©Guadeloupe La 1ère, radio filmée

Et donc, les acteurs économiques, dont les pêcheurs, pourraient aussi davantage profiter du site et de ses abords, dont le marché voisin, lui aussi en désuétude.
Pour l’heure, les stands où sont vendus les poissons méritent d’être rénovés et modernisés, avec les équipements normalement indispensables. Mais cela, ce sera pour ultérieurement, tant les finances municipales sont comptées.